Le 9 octobre 1923, le quotidien Paris-Soir rapportait , qu'avenue d'Ivry, Mme veuve Marie Buronifesse, 73 ans, demeurant rue de la Pointe d'Ivry avait glissé sur une épluchure de banane et s'était blessée si grièvement qu'elle fut transportée à la Pitié.
En février 1893, le conseil municipal de Paris, sous la conduite de M. Ernest Rousselle, décidait ce qui suit pour le 13ème arrondissement : Ouverture de la rue Bobillot, entre la place d'Italie et la rue du Moulin-des-Prés ; ouverture de la rue Caillaux ; mise en état de viabilité de la rue Croulebarbe ; ouverture d'une voie nouvelle, de la rue de Tolbiac à la gare d'Orléans-Ceinture ; prolongement de la rue Jeanne-d'Arc ; achèvement de la rue Pascal ; ouverture de la rue des Messageries ; mise à l'alignement de la ruelle des Gobelins.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre.
S'étant pris de querelle avec un inconnu, dans un débit de l'avenue des
Gobelins, le soldat Indigène Laignaca, trente ans, du 23è colonial, caserné à
Lourcine. a été blessé assez grièvement d'un coup de couteau à la tête, et a été
transporté au Val-de-Grâce. Son agresseur est recherché.
Le gaz - 1927
Le gaz
Paris- Soir — 24 janvier 1927
Les locataires de l'hôtel Alary, 62, rue du Gaz, entendant des
gémissements qui provenaient d'une des chambres, avertirent la
propriétaire. Celle-ci informa aussitôt M. Fauvel, commissaire de
police du quartier de la Maison-Blanche.
La porte de la pièce enfoncée, le magistrat aperçut, râlant sur
le parquet, les deux occupants : Mme Sarah Doline, âgée de 37 ans,
sujette russe, exerçant la profession de sage-femme, et son fils,
Théodore, âgé de 9 ans.
Les malades furent aussitôt transportés à l'hôpital de la Pitié.
S'agit-il d'une intoxication par absorption d'aliments avariés
ou par toute autre cause ? On l'ignore pour l'instant : l'enquête
de M. Fauvel fera sans, doute la lumière sur ce point.
Faits divers
L'alcoolisme - 1895
L'alcoolisme
Le Petit-Parisien — 5 mai 1895
Le boulevard de la Gare a été mis en émoi hier soir par un nommé Léon
Marisson, âgé de trente-sept ans, terrassier, demeurant rue Xaintrailles.
Cet individu, qui est un alcoolique invétéré, se présentait vers onze
heures dans un débit de la place Pinel dans un état d'ivresse absolu et se
faisait servir un verre de rhum.
À peine eu avait-il absorbé le contenu, le terrassier se mit à pousser
des cris stridents qui n'avaient plus rien d'humain, et à briser tout ce qui
se trouvait devant lui.
Quelques clients voulurent alors se jeter sur l'ivrogne pour le
maîtriser, mais Marisson, que l'alcool avait rendu fou furieux, saisit un
coutelas dont le maître de l'établissement se servait un instant avant pour
dépecer un jambon, et brandissant cette arme, il se rua sur les personnes
présentes, dont plusieurs reçurent des blessures.
Puis, il s'élança soudain dans la rue, toujours armé du coutelas, et
poussant des cris de fauve. Les passant, effrayés, se sauvaient à l'approche
du forcené, qui cherchait à frapper quiconque se trouvait sur son passage.
Des gardiens de la paix s'étaient élancés à sa poursuite. Ils parvinrent
à le rejoindre en face de la rue Bruant, au moment où il se jetait sur un
vieillard, M. Thomas Mainaud, âgé de soixante et onze ans, chiffonnier,
demeurant rue des Malmaisons. Heureusement, l'ivresse è laquelle il était en
prote empêcha Marisson d'atteindre avec son arme la victime, bien qu'il
cherchât à l'en frapper.
Ce ne fut qu'après une lutte terrible que les agents parvinrent à
désarmer le terrassier qu'ils ligotèrent.
M. Perruche, commissaire de police du quartier Croulebarbe, a envoyé le
forcené à l'Infirmerie spéciale du Dépôt.
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
L'avenue de Choisy sert de quartier général à des bandes de rôdeurs c'est, le pays par excellence des attaques nocturnes, des rixes, des vols, bref, des exploits variés des escarpes et des chourineurs de la rive gauche.
Plusieurs individus étaient attablés, avant- hier soir, dans un débit de vin, tenu, rue de la Maison-Blanche, par un nommé Louis P. Une querelle s'éleva entre les consommateurs.
Il est certains quartiers excentriques de Paris où il est dangereux de s'aventurer passé minuit. Les rôdeurs et malfaiteurs de toute espèce s'y conduisent comme en pays conquis ils dévalisent sans vergogne le passant attardé et, si celui-ci leur oppose la moindre insistance, ils ont vite fait de lui imposer silence en le frappant avec leurs armes.