SAVIEZ-VOUS QUE...
Initialement, l'avenue des Gobelins devait s'appeler Boulevard Mouffetard.
En 1930, la piscine de la Butte-aux-Cailles, l'une des rares piscines municipales de l'époque, exigeait de tout baigneur la production ou l'achat d'un morceau de savon.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Noté dans la presse...
1877
Situé sur les confins du XIVe et du XIIIe arrondissement, l'ancien quartier de la Glacière est, ou plutôt était, il y a peu de temps, un des côtés les plus curieux du nouveau Paris. Las deux bras de la Bièvre s'enchevêtrant, à peine ombragés par quelques maigres peupliers, dans les replis escarpés de la Butte-aux-Cailles.
C'est arrivé dans le 13ème
Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés - 1909
Un fiacre dans un chantier - Quatre blessés
Le Journal 20 janvier 1909
Un fiacre conduit par le cocher Henri Terrier, demeurant 13, rue Barrault, et
dans lequel avaient pris place M. Paul Frébault. infirmier, 10, impasse Damesme
; Mme Marie Fournier, soixante-quatre ans, 88, rue de la Voie-Verte, et Mlle
Angèle Leconte, 4 bis, rue Ernest-Cresson, a été se jeter, l'autre nuit, .dans
un chantier non éclairé de la rue Martin-Bernard.
La voiture renversa et ses trois voyageurs, ainsi que le cocher. ont eu plus
ou moins à souffrir de la terrible chute. Les blessés, après avoir reçu des
soins dans une, pharmacie voisine, ont été reconduits leurs domiciles
respectifs.
M. Delanglade commissaire de police du quartier de la Maison Blanche a
ouvert une enquête sur ce bizarre accident.
Les pruneaux du quartier de la Gare - 1895
Les pruneaux du quartier de la Gare
Le Figaro — 16 janvier 1895
Quand les ménagères du quartier de la Gare entendaient le cri « Pruneaux !
Pruneaux ! » jeté dans la rue par un petit homme grisonnant, poussant devant lui
une voiture à bras, elles savaient à quoi s'en tenir et descendaient en hâte.
Car ce n'étaient pas des pruneaux que leur vendait Louis Durand surnommé
Pruneau mais des allumettes de contrebande. Arrêté hier, en flagrant délit, il a
été conduit au commissariat de M. Bolot où, pour toute défense et sans mot dire,
il s'est mis à enflammer ses allumettes, l'une après l'autre. De la première à
la dernière, toutes ont flambé, sans un raté.
Malgré l'excellence de ses produits, Pruneau a été envoyé au Dépôt !