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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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Sur la Bièvre ...

Paris qui s'en va

A. Hermant (1865)

La Bièvre (in Croquis parisiens)

J.K. Huysmans (1880)

La Bièvre

J.K. Huysmans (1886)

La disparition de la Bièvre

Le Journal des débats politiques et littéraires (1893)

La Bièvre

G. Lenotre (1896)

La Bièvre déborde

Pierre Véron (1897)

La Bièvre

Louis Sauty (1898)

La Bièvre (Paris qui s'en va)

Gustave Coquiot (1903)

Le long de la Bièvre

Georges Cain (1905)

La perdition de la Bièvre

Adrien Mithouard (1906)

La rivière perdue (Léo Larguier)

Le Journal des débats politiques et littéraires (1926)

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SAVIEZ-VOUS QUE...

La société des fourneaux de Saint-Vincent de Paul, le 5 novembre 1897 ouvraient, comme chaque année, ses fourneaux (au nombre de 26 en 1897) qui restèrent ouverts jusqu’au 30 avril 1898, tous les jours non fériés, de huit heures à onze heures du matin. Trois d'entre eux étaient situés dans le 13ème : 45 rue Corvisart, 35 rue de la Glacière et 87 bis rue Jenner.
Avec un bon de dix centimes, les malheureux recevaient une portion de pain, bouillon, viande, légumes, etc. enfin, de quoi se réconforter.
Ces établissements charitables étaient dirigés par les Sœurs.


En aout 1939, l'effondrement provoqué des derniers immeubles de la Cité Jeanne d'Arc servit à tester la résistance des abris souterrains conçus par la défense passive.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

Article - inclus

Noté dans la presse...

1910

La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée.

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C'est arrivé dans le 13ème

 L'affaire de l'avenue de Choisy - 1897

L'affaire de l'avenue de Choisy

Le Rappel — 28 juillet 1897

Un camelot, âgé de dix-huit ans, nommé François Palisse, demeurant 31, rue Mouffetard, sortait cette nuit du bal de l'Alcazar, avenue de Choisy quand il fut attaqué par une bande d'individus qui le frappèrent de huit coupe de couteau.

Le blessé, qui fut transporté à l'hôpital de la Pitié, put dénoncer ses agresseurs que des agents de la Sûreté recherchèrent.

A la suite de ces recherches, on parvint à arrêter les individus dont les noms suivent : Louis Champonier, dix-sept ans, rue Clisson ; Louise Guillier, dite Charlotte, seize ans ; Léon Débris, vingt ans, 75, rue Jeanne-d'Arc, et André Daviou, seize ans, chiffonnier, 68, rue Clisson.

Tout ce joli monde a été envoyé au Dépôt.


 Retour du théâtre - 1897

Retour du théâtre.

Le Journal — 27 mars 1897

Vers minuit et demi, M. Monteil, brocanteur, demeurant, 130, rue Nationale, rentrait, sortant du théâtre. Sa porte était fermée ; il l'ouvrit et pénétra dans son magasin. Sa surprise fut grande en le voyant éclairé par une lampe, et en constatant qu'un désordre très grand avait remplacé la symétrie de ses étalages.

Des malfaiteurs s'étaient introduits chez lui en escaladant une fenêtre du 1er étage. Sauf le coffre-fort qu'ils ont descellé, mais qu'ils n'ont pu forcer, ni emporter, les cambrioleurs ont fait main-basse sur toutes les valeurs qu'ils ont trouvées : environ 7,500 francs.

M. Roches, commissaire de police, a ouvert une enquête.


Sur les bords de la Bièvre

 La Bièvre déborde ! - Véron - 1897

La Bièvre déborde !

Le Monde Illustré — 13 février 1897

La Bièvre déborde ! Ce fut le cri sensationnel et ahurissant de la semaine.

Qui aurait jamais pu prévoir qu'un jour ce sinistre cloaque serait pris du désir d'excursionner aux alentours ? Et même, en admettant ce désir-là, la gluante et compacte qualité de son liquide semblait lui interdire irrévocablement une pareille fantaisie.

Un pot de confitures peut-il se métamorphoser en cascade ?

La chose est arrivée cependant. La confiture d'infection qui s'appelle la Bièvre a fait la pourriture buissonnière.

Occasion propice pour demander à nos imposants hygiénistes et à nos solennels édiles ce qu'ils attendent pour mettre un couvercle sur cette tinette. Si vous voulez vous rendre compte de l'ignoble saleté qu'on tolère encore à Paris, malgré les belles théories sur l'antimicrobisme, allez-vous en avenue des Gobelins. Tournez à droite sur le boulevard Arago, puis à gauche dans une toute petite rue, et regardez. C'est un des spectacles les plus invraisemblables qu'on puisse rêver en une nuit de cauchemars.

Là, entre deux haies de baraques sordides et puantes, croupit quelque chose d'indescriptible.

La Venise de la putréfaction !

Les baraques dont je parlais et qui servent de domicile à des tanneries, ont leurs pieds plongés dans une eau agglutinée, où s'accumulent les détritus de cadavres dont on a débarrassé les peaux sur lesquelles on doit opérer. Aux approches d'un petit pont qui serait pittoresque s'il n'était immonde, toute cette purée stationne, et quand, par hasard, un bout de soleil trouve moyen de pénétrer là-dedans, juste ciel, quelle suprême infection !

Voilà l'ignominie dont on nous promet toujours de nous délivrer, sans que la promesse soit jamais tenue. Attend-on qu'une belle épidémie ait décimé la population pour se décider à faire quelque chose ?

J'ai dans l'idée que si la Bièvre déborde, comme j'ai eu l'honneur de vous l'annoncer, c'est, l'infortunée, pour tâcher d'échapper à ses propres émanations.

Pierre VÉRON

Pierre VéronVÉRON Pierre (1831-1900) : Écrivain et journaliste. Il collabore à de nombreux journaux dont La Revue de Paris, Le Monde illustré, Le Courrier de Paris. En 1858, il devient rédacteur au Charivari. En 1865, il en devient rédacteur en chef – à la suite de Louis Huart – jusqu’en 1899. Il est l’auteur de nombreux ouvrages humoristiques, comme Paris s’amuse (1861) ; en collaboration avec Henri Rochefort, le vaudeville Sauvé, mon Dieu (1865) ; La Mythologie parisienne (1867).

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Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)

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La crue persiste

Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici
à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)

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Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)

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