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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le passage souterrain de la porte d'Italie fut inauguré le vendredi 26 juin 1936 par la Municipalité de Paris en présence de M. Marx Dormoy; sous-secrétaire d'État à la présidence du Conseil.


La société des fourneaux de Saint-Vincent de Paul, le 5 novembre 1897 ouvraient, comme chaque année, ses fourneaux (au nombre de 26 en 1897) qui restèrent ouverts jusqu’au 30 avril 1898, tous les jours non fériés, de huit heures à onze heures du matin. Trois d'entre eux étaient situés dans le 13ème : 45 rue Corvisart, 35 rue de la Glacière et 87 bis rue Jenner.
Avec un bon de dix centimes, les malheureux recevaient une portion de pain, bouillon, viande, légumes, etc. enfin, de quoi se réconforter.
Ces établissements charitables étaient dirigés par les Sœurs.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Le coup de l'anévrisme..- 26 février 1897

Le coup de l'anévrisme.

Le Matin — 26 février 1897

On avait annoncé qu'une dame Caroline Foussier, demeurant quai de la Gare, dans le quartier des Gobelins, était morte victime d'un empoisonnement criminel. On avait même échafaudé sur la fin de cette femme tout un roman auquel les affirmations des voisins paraissaient donner un semblant de vérité.

M. le docteur Vibert a pratiqué, hier, à la Morgue, l'autopsie du cadavre de Mme Foussier et il a reconnu que cette personne avait tout simplement succombé à la rupture d'un anévrisme.

Néanmoins, les viscères ont été envoyées au laboratoire de toxicologie M. le docteur Ogier en fera l'analyse.


 Victimes des autos - 1923

Victimes des autos

Le Gaulois —7 octobre 1923

M. Auguste Vandecrane, 27, rue Vandrezanne, traversait l'avenue des Gobelins, la nuit dernière vers deux heures et demie, et voulut passer entre deux voitures, mais il ne remarqua pas que l'une était remorquée par l'autre et non éclairée. Pris dans la, corde qui reliait les deux voitures, il a été grièvement blessé à l'épaule droite.

Hier matin, boulevard de l'Hôpital, en face le 121, un taxi conduit par Joseph Boury, 8, ruse des Portes-Blanches, a été heurté par une voiture attelée d'un cheval et conduite par le nommé Clozeau de Linas (Seine-et-Oise). M. François Daubée, étudiant, vingt-deux ans, qui occupait le taxi a été blessé par des éclats de verre. Il est à la Charité.


Lu dans la presse...

 Le puits artésien de la Butte-aux Cailles - 1898

Le puits artésien de la Butte-aux Cailles

1898, on s'impatiente...

Le Monde illustré – 1er octobre 1898

En attendant que le public soit admis à contempler, en marbre ou en zinc, l'ex-pythie de la rue de Paradis, les badauds ont un autre but de pèlerinage.

Ils s'acheminent vers le puits artésien de la Butte aux Cailles.

C'est là-bas, là-bas, très loin, très loin, du côté de la Glacière et du parc de Montsouris. Dans ce quartier, alors complètement désert, on vit surgir, il y a trente-cinq ans, — excusez du peu ! - une petite baraque construite en bois noirci.

Le puits artésien de la Butte aux Cailles vers 1900 - Le forage n'est toujours pas terminé.

Les passants furent ahuris d'abord. Qu'était-ce ? A cette question, les sergents de ville du second Empire répondaient :

— Réjouissez-vous ! Le gouvernement, pour vous prouver qu'il est paternel, a résolu de vous faire boire de l'eau propre et il perce un puits à votre usage.

Les gens s'éloignaient enchantés, croyant savourer déjà la suavité de ce liquide souterrain. Hélas ! hélas ! ils ne se doutaient pas qu'il leur faudrait attendre jusqu'à ce jour pour voir se réaliser la douce promesse.

Et même elle n'est pas réalisée encore. Il ne sort du tuyau qui a plongé jusqu'à la profondeur de six ou sept cents mètres qu'une boue intermittente dont je ne vous conseillerais pas de vous régaler. Mais il est permis d'espérer que, vers 1910 ou 1915, le puits de Pénélope finira par fournir sa douzaine de carafes par jour.

Comment ne pas admirer la prestigieuse habileté des ingénieurs qui n'auront mis qu'un demi-siècle pour arriver à ce beau résultat ?

Seulement, à cette époque, on aura très probablement réussi à amener à Paris les eaux du lac de Genève ou de quelque autre réservoir gigantesque. Ce qui rendra complètement inutile le puits artésien, enfin terminé. N'est-ce pas ainsi, d'ailleurs, qu'en politique les choses se passent pour la plupart des réformes ?


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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Sur la zone du XIIIè arrondissement un ivrogne blesse grièvement sa femme d'un coup de couteau - 1933

Au numéro 1 de la villa Sainte-Hélène, tout près de la poterne des Peupliers, sur la zone annexée du XIIIè arrondissement, la famille Nesler occupe une baraque de trois pièces, au fond d'un petit terrain clos dont elle est locataire.

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L'Accident de la Poterne des Peupliers a fait 300,000 francs de dégâts - 1912

Mettant à profit les loisirs d'un dimanche ensoleillé, près de vingt mille Parisiens ont défilé hier, sous la poterne des Peupliers, pour se rendre compte des dégâts causés par l'accident de samedi soir.

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La poterne des Peupliers, située à l'extrémité de la rue des Peupliers, entre les portes de Gentilly et de Bicêtre, fait partie d'un groupe d'ouvrages militaires se rattachait au système des fortifications de Paris reconstruit en 1889 pour assurer la défense de la vallée de la Bièvre.

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Une chasse à l'ours dans Paris ! Voilà qui sort de la banalité. Ce fait, rare, mais authentique, s'est produit la nuit dernière, avenue des Gobelins.

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Lu dans la presse...

Intéressante découverte archéologique sur le chantier du boulevard Saint-Marcel

Les travaux qui s'exécutent dans le quartier Saint-Marcel ont amené des découvertes fort importantes au point de vue archéologique. (1868)

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Nouvelles dénominations de voies

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Deux promenades autour du boulevard Saint-Marcel

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La question de la zone parisienne

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Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne. (1927)

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L'épidémie de la Maison-Blanche

Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)

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