SAVIEZ-VOUS QUE...
La piscine de la Butte aux Cailles a été inaugurée le 4 mai 1924.
Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
C'est arrivé dans le 13ème
L'affaire de l'avenue de Choisy - 1897
L'affaire de l'avenue de Choisy
Le Rappel — 28 juillet 1897
Un camelot, âgé de dix-huit ans, nommé François Palisse, demeurant 31, rue
Mouffetard, sortait cette nuit du bal de l'Alcazar, avenue de Choisy quand il
fut attaqué par une bande d'individus qui le frappèrent de huit coupe de
couteau.
Le blessé, qui fut transporté à l'hôpital de la Pitié, put dénoncer ses
agresseurs que des agents de la Sûreté recherchèrent.
A la suite de ces recherches, on parvint à arrêter les individus dont les
noms suivent : Louis Champonier, dix-sept ans, rue Clisson ; Louise Guillier,
dite Charlotte, seize ans ; Léon Débris, vingt ans, 75, rue Jeanne-d'Arc, et
André Daviou, seize ans, chiffonnier, 68, rue Clisson.
Tout ce joli monde a été envoyé au Dépôt.
L'eau est faite pour se laver. - 1913
L'eau est faite pour se laver.
Le Matin — 18 juin 1913
Algérien et musulman, Mohamed Haar a une prédilection marquée pour les bains
froids. Il se promenait, hier, paisiblement rue de Tolbiac rêvant sans doute
quelque houri du paradis de Mahomet, quand, soudain, il se trouva en face d'une
fontaine municipale.
La chaleur était accablante, La tentation fut trop forte pour ce fils du
Soleil. Prenant une brusque résolution, il se dépouilla de son burnous, enleva
ses chausses et léger de vêture, il s'ablutionna.
Conduit au poste de police, Mohamed déclara être âgé de vingt-huit ans et se
trouver actuellement sans domicile. Il manifesta, en outre, beaucoup
d'étonnement de se voir l'objet d'une arrestation pour un acte qui, à idée, est
banal et naturel. Il ajouta :
— Les roumis sont bien méchants d'empêcher le fidèle croyant de se laver !
Malgré ses protestations, M, Lacroix, commissaire de police du quartier
de la Gare, a envoyé Haar au Dépôt.