entete


UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

sans titre 1

SAVIEZ-VOUS QUE...

La rue du Dessous des Berges est située à 20 mètres au dessus des berges.


Le rue Esquirol s'appela Grande-Rue-d'Austerlitz. Son nom actuel lui fut donné en 1864 en souvenir de Dominique Esquirol, médecin aliéniste (1773-1840).


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés sans titre 1

C'est arrivé dans le 13ème

 On recherche

On recherche ...

Le Petit Parisien ― 27juin 1923

Treizième arrondissement. — Quai de la Gare, proximité des services de petite vitesse de la gare d'Orléans. un veston a disparu, ainsi qu'un portefeuille  contenant tous les papiers d'identité de M. E. Picard, 74 bis, rue Curial.


 Noyé par sa mère - 1911

Noyé par sa mère

Le Figaro 26 mai 1911

Le marinier Jean Fatigué, de la péniche Louise, a retiré de la Seine, au quai d'Austerlitz, hier matin, à dix heures, le cadavre d'un garçonnet de cinq à six ans qui avait séjourné plusieurs jours dans l'eau. Il avait la tête complètement enveloppée dans un fichu de laine- noire, attaché derrière le cou.

Une enquête, immédiatement ouverte, a permis de découvrir quel était cet enfant.

En février dernier, une dame Lepape, âgée de vingt-huit ans, fleuriste, disparaissait avec son fils, le jeune Romuald. On crut à une fugue. Mais un mois après le corps de la jeune femme était repêché près d'Auteuil. Le costume que portait l'enfant lors du départ de la mère étant le même que celui du petit repêché hier, il parait certain que ce cadavre est celui du jeune Romuald Lepape, que sa mère a noyé en même temps qu'elle.


L'EXPLOSION DU 20 OCTOBRE 1915

 Explosion dans une usine

Explosion dans une usine

Le Gaulois — 21 octobre 1915

Une violente explosion s'est produite hier après-midi, vers deux heures et demie, dans une usine située au n° 168 de la rue de Tolbiac.

Disons immédiatement que les causes sont purement accidentelles et que, dès il présent, toute idée de malveillance doit être écartée. Au moment de l'accident, deux cent cinquante hommes, femmes et jeunes gens de quatorze seize ans étaient au travail. Un camion automobile était venu charger différentes caisses et se trouvait à peu près au centre des ateliers, divisés en deux corps de bâtiment, de construction légère séparés par un large chemin servant au transit des voitures. Chargé des caisses qu'il devait transporter, le camion démarra. Quelques secondes avant d'arriver à la porte de sortie, il eut à franchir un caniveau. La secousse produite par le passage de la lourde voiture fit tomber une caisse dont le contenu fit explosion. La détonation fut effrayante Elle secoua tous les immeubles des rues voisines, arrachant les portes, brisant les vitres des fenêtres en mille morceaux. Bientôt après, six nouvelles détonations encore plus formidables retentirent à l'intervalle de quelques minutes, provoquant l'écroulement total de l'immeuble et ensevelissant sous les décombres, dans un fouillis de poutres enflammées, une quarantaine d'ouvriers et d'ouvrières et en blessant un certain nombre évalué jusqu'à présent à soixante-dix.

Un immeuble voisin, également construit en planches, et portant le n° 179 de la même rue, ne tarda pas prendre feu il fut bientôt réduit en cendres.

On comprend l'affolement qui s'empara du personnel de l'usine et des habitants du quartier. En moins d'un quart d'heure, les premiers secours furent organisés. Les pompiers de la caserne Jeanne-d'Arc, bientôt suivis par leurs camarades d'autres postes, accoururent sur les lieux. A Cependant que certains d'entre eux s'occupaient à éteindre l'incendie, d'autres, avec des civières, s'empressèrent de relever les cadavres trente et une femmes et dix hommes gisant sous les décombres. À cinq heures du soir, le feu était éteint et les décombres consumés. Les victimes furent transportées dans divers hôpitaux et au commissariat de police de la Maison-Blanche, qui, situé derrière l'usine, a également souffert de la catastrophe. Plusieurs élèves de l'école de filles située en face de l'usine ont été blessées une fillette qui passait devant l'usine au moment de l'explosion a été tuée net. Une foule considérable était contenue par des barrages d'agents, sous la direction de M. Chanot, directeur de la police municipale, de nombreux commissaires de police et officiers de paix.

Dans l'après-midi, M. Poincaré, président de la république M. Viviani, président du conseil M. Malvy, ministre de l'intérieur M. Thomas, sous-secrétaire d'État à la guerre, et le général Clergerie, officier d'état-major du ministre de la guerre, se sont rendus sur les lieux de la catastrophe prodiguer leurs encouragements aux blessés et saluer respectueusement les restes des victimes.


sans titre 2

Dans la presse

21 octobre

Le Figaro

Terrible explosion - nombreux morts et blessés

Le Petit-Parisien

Une usine explose

Funèbre défilé à la morgue

On recherche les causes de la catastrophe

Liste des blessés

Le Gaulois

Explosion dans une usine

Le Journal

Une catastrophe rue de Tolbiac


22 octobre

Le Figaro

La catastrophe de la rue de Tolbiac

Le Gaulois

La catastrophe de la rue de Tolbiac

Le Petit-Parisien

L'explosion de la rue de Tolbiac : on a une cinquantaine de morts à déplorer

Dernière heure

Le Journal

L'Explosion de la rue de Tolbiac a fait une centaine de victimes

Le Matin

Effroyable explosion dans une usine à Paris

Le Temps

L'explosion de la rue de Tolbiac

Dernières nouvelles


23 octobre

Le Gaulois

L'explosion de la rue de Tolbiac

Le Journal

Au fil des jours (éditorial)

La Catastrophe de la rue de Tolbiac

Le Petit-Parisien

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


24 octobre

Le Gaulois

Les victimes de la rue de Tolbiac

Le Petit-Parisien

L'explosion de la rue de Tolbiac

Le Journal

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


25 octobre

Le Journal

La Catastrophe de la rue de Tolbiac

Un nouvelle victime

Le Petit-Parisien

La Catastrophe de la rue de Tolbiac

Le Figaro

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


26 octobre

Le Journal

Nouvelle reconnaissance

Le Petit-Parisien

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


27 octobre

Le Journal

L'aide aux victimes

Les suites judiciaires

Le Petit-Parisien

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


28 octobre

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


29 octobre

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


31 octobre

Le Journal

En banlieue

Le Petit-Parisien

La Catastrophe de la rue de Tolbiac


18 novembre

Le Gaulois

Obsèques des victimes inconnues


21 novembre

Le Petit Parisien

Une requête en faveur des victimes de l'explosion


10 décembre

Le Gaulois

Interpellation du Gouvernement à la Chambre des députés

Le Petit-Parisien

L'interpellation de M. Navarre sur l'explosion de la rue de Tolbiac


L'accident du 23 juillet 1915

Le Petit Parisien

Un mort, cinq blessés


sans titre 2

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte