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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le 7 avril 1897, M. Félix Faure, Président de la République accompagné de M. Barthou, ministre de l’intérieur; du général Tournier, de M. Le Gall et du commandant Meaux Saint-Marc, visitait l’hôpital de la Salpêtrière. Avant de se retirer, M. Félix Faure avait remercié les médecins des soins qu’ils donnent aux malades et avait laissé mille francs pour améliorer l’ordinaire des malades.


En 1889, E. Pion, médecin vétérinaire, inspecteur de la Boucherie à Paris dénombrait 40 chèvres séjournant régulièrement à la Porte d'Italie et 15 à la Poterne des Peupliers.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un drame de la jalousie - 1905

Un drame de la jalousie

Le Temps — 25 juin 1904

Ce matin, à huit heures, un voiturier. Paul Perrotel, âgé de quarante-cinq ans, demeurant 26, rue Bourgon, passait rue Abel- Hovelacque, en compagnie d'une femme, la veuve Fléchel, âgée de cinquante-cinq ans, avec laquelle il entretient des relations intimes.

Leur conversation était très animée. Soudain Perrotel, qui était porteur d'une canne à épée, en tira la lame et frappa la veuve Fléchel dans le dos, la blessant grièvement. Puis il sortit de sa poche un rasoir dont il tenta de se couper la gorge.

Des passants, intervenus immédiatement, firent donner des soins aux deux blessés qui ont été ensuite transportés à l'hôpital Cochin.


 A bon chat… - 1923

A bon chat…

Paris-Soir — 9 octobre 1923

Mme veuve Pestre, 55 ans, 16, avenue des Gobelins s’est présentée au commissariat du quartier Croulebarbe et a déclaré qu’elle avait été griffée aux jambes et mordue à la main par un chat qui se trouvait devant une boulangerie, 26, avenue des Gobelins. On abattra sans doute le minet si on le retrouve.


L'EXPLOSION DU 20 OCTOBRE 1915

 L'interpellation de M. Navarre sur l'explosion de la rue de Tolbiac

AU PALAIS-BOURBON

L'interpellation de M. Navarre sur l'explosion de la rue de Tolbiac

Le Petit-Parisien — 10 décembre 1915

Déposée depuis plusieurs semaines sur le bureau de la Chambre, l'interpellation de M. Navarre est venue hier en discussion. L'interpellateur a signalé les fautes qui, selon lui, été commises il a réclamé des sanctions contre les auteurs de ces fautes et il a demandé enfin quelles mesures étaient prises pour éviter de semblables catastrophes.

M. Navarre, se plaint qu'aucune autorisation n'ait été demandée pour l'installation de l'atelier de chargement d'explosifs et il rappelle — avec les dates — que des inspecteurs avaient constaté, le 22 juillet, que les prescriptions du préfet de police n'avaient pas été observées. D'autre part, l'endroit choisi était trop voisin de la voie publique par conséquent le danger était grand. Pourquoi le génie, dit. M. Navarre, n'a-t-il pas créé alors un dépôt intermédiaire pour le dépôt des matières explosives, car l'accumulation de ces matières rendait, de jour en jour, le danger plus réel.

Enfin, ajoute M. Navarre, il faut prendre des précautions pour l'avenir, et il faut aussi que l'État remplisse ses devoirs envers les sinistrés.

C'est M. Albert Thomas, sous-secrétaire d'État aux Munitions, qui répond à M. Navarre. Il explique d'abord pourquoi on a été obligé d'installer dans Paris une usine de chargement de grenades.

Au mois de mai dernier, dit-il, à la veille de grands événements, le grand quartier général nous demandait avec insistante de semaine en semaine, un approvisionnement de grenades.

On s'adressa à un petit mécanicien et on lui demanda de faire cette fabrication en grand. À côté de son petit atelier, il y avait un terrain libre qui fut utilisé, et c'est ainsi que fut créé l'établissement de la rue de Tolbiac.

M. Albert Thomas rappelle que, dès le mois de septembre, reconnaissant le danger d'un tel atelier dans Paris, on en créait à la Courneuve et à Bourges. Mais les demandes de l'armée étaient de plus en plus pressantes, il fallut conserver l'atelier de Paris.

Le sous-secrétaire d'État a fait faire une enquête. Il déclare qu'il a reconnu «que dans tous les services on avait été dominé par la nécessité de produire suivant les besoins de l'armée et d'envoyer au front toutes les munitions demandées ».

Les mesures prises sont celles-ci suppression de certains établissements à Paris et dans la banlieue; pour les autres, garanties que toutes les précautions sont prises.

En ce qui concerne la réparation des dommages, voici ce que M. Albert Thomas déclare :

Pour les dommages, la responsabilité pénale de l'État ne peut être engagée en rien, pas plus que sa responsabilité civile, car il y a fait de guerre.

Nous laisserons aux assureurs et assures le soin de remplir toutes leurs obligations.

D'autre part, nous apportons, d'accord avec le ministre de la Guerre, un texte au Parlement pour que des secours soient accordés à toutes les victimes.

Je terminerai, dit M. Albert Thomas, en disant à M. Navarre qu'autant que lui nous sommes soucieux de la sécurité et de la vie des travailleurs de nos usines, autant que lui nous suivons avec une grande sympathie l'effort admirable des femmes françaises.

Le gouvernement aura le souci de ménager les effectifs des usines autant que les effectifs de nos années et de concilier les exigences de la défense nationale avec la sécurité des travailleurs.

(Applaudissements.)

L'incident est clos après une courte réplique de M. Navarre.


A lire également

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L'accident du 22 juillet 1915

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Dans la presse

21 octobre

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Funèbre défilé à la morgue

On recherche les causes de la catastrophe

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22 octobre

Le Figaro

La catastrophe de la rue de Tolbiac

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L'explosion de la rue de Tolbiac : on a une cinquantaine de morts à déplorer

Dernière heure

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L'Explosion de la rue de Tolbiac a fait une centaine de victimes

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Effroyable explosion dans une usine à Paris

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L'explosion de la rue de Tolbiac

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23 octobre

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24 octobre

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25 octobre

Le Journal

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Un nouvelle victime

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26 octobre

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31 octobre

Le Journal

En banlieue

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18 novembre

Le Gaulois

Obsèques des victimes inconnues


21 novembre

Le Petit Parisien

Une requête en faveur des victimes de l'explosion


10 décembre

Le Gaulois

Interpellation du Gouvernement à la Chambre des députés

Le Petit-Parisien

L'interpellation de M. Navarre sur l'explosion de la rue de Tolbiac


L'accident du 23 juillet 1915

Le Petit Parisien

Un mort, cinq blessés


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© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte