600 partisans de la désaffectation du mur d'enceinte de Paris et de la suppression des servitudes militaires se réunirent, le dimanche 6 mai 1894 en plein air à la Porte d'Italie pour défendre leurs revendications.
Le groupe scolaire de la rue Fagon a été inauguré le 5 février 1899.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Avenue des Gobelins, en face du 51, des agents ont surpris
Marcel Popinel, demeurant en hôtel, rue Lebrun, qui avait percé un
fut de vin. Le pipeur a été conduit au commissariat de police du
quartier.
À coups de rasoir
À coups de rasoir
Le Petit-Parisien ― 4 octobre 1927
Après avoir vécu pendant quelque temps avec Mlle Gabrielle Hardy, vingt-six
ans, demeurant 166 avenue de Choisy, le commissionnaire en pommes de terre, René
Le Rouzic, même âge, informait hier son amie qu'il avait décidé de reprendre sa
liberté. Vainement, la jeune fille essaya de le faire revenir sur sa
détermination. Toute la nuit, Gabrielle Hardy songea cette séparation imminente,
Puis, le jour venu, elle prit une décision. Se levant sans bruit et s'armant
d'un rasoir, elle en porta un coup furieux à la gorge de celui qui voulait la
quitter.
Le Rouzic a été transporté à la pitié, où son état a été jugé peu grave. La
meurtrière a été arrêtée par M. Fauvel, commissaire de police de la
Maison-Blanche.
Faits divers
L'Accident de la Poterne des Peupliers a fait 300,000 francs de dégâts
- 1912
L'Accident de la Poterne des Peupliers a fait 300,000 francs de dégâts
Le Journal ― 29 janvier 1912
Mettant à profit les loisirs d'un dimanche ensoleillé, près de vingt
mille Parisiens ont défilé hier, sous la poterne des Peupliers, pour se
rendre compte des dégâts causés par l'accident de samedi soir. La
circulation, qui est toujours interdite aux voitures, avait été
partiellement rétablie vers onze heures pour les piétons. Une porte donnant
accès à l'allée qui s'engage sous l'aile droite de la poterne était restée
fermée. C'est de ce côté, comme nous l'avons dit- que le fléau a exercé ses
ravages.
On pouvait redouter que la voûte, lézardée sur divers points, ne vint à
s'écrouler.
Le spectacle était sinistre. Sur la route gisaient encore les énormes
blocs de pierre arrachés au parapet du boulevard Kellermann ou au mur des
fortifications. En arrière-plan c'était le talus éventré sur près de cent
mètres, et l'on voyait, par l'énorme brèche, dans l'enchevêtrement des
moellons et des arbres fracassés, les deux conduites rompues. L'eau
qui emplissait le fossé faisait, en avant, un petit lac boueux.
Les ingénieurs du service des eaux et de la Ville de Paris sont revenus
dans la matinée pour essayer d'établir nettement les causer de
l'accident. La version que nous donnions reste admise. La rupture de la
première conduite serait due au brusque changement de température qui s'est
produit il y a deux jours.
Nous vous avons signalé que quatre conduites traversaient la chaulée du
boulevard Kellermann. Quelques fissures ayant été observées hier dans une de
celles qui n'ont pas éclaté, ― elle amène l'eau du Lunain et mesure 1 m,50
de diamètre, ― les vannes qui en règlent le débit ont été fermées.
La fréquence des accidents analogues à celui d'hier, à la poterne des
Peupliers, ayant surpris les habitants du quartier, qui ne sont plus,
maintenant, sans appréhensions, certains avaient parlé de sabotage ou
de malfaçon, à l'origine des travaux d'installation. Un ingénieur nous a
assuré que ces suppositions n'étaient pas fondées et que l'accident de
samedi n'avait rien d'anormal.
― C'est un véritable fleuve, nous a-t-il expliqué, qui passe sons le
boulevard Kellermann, à la poterne des Peupliers : il suit la courbe de la
vallée de la Bièvre. La pente qu'il emprunte donne naturellement à son tour,
une vitesse, donc une force exceptionnelle. Il suffit dès lors qu'une petite
fissure se fasse à cet endroit de faible résistance ou qu'une jointure se
relâche, ― phénomènes fréquents, mais sans grande importance ailleurs, ―
pour que l'accident se produise avec la gravité que vous savez. Le seul
remède, ce serait l'installation des conduites en galeries souterraines.
Mais la réalisation de ce projet coûterait une vingtaine de millions à la
Ville. Peut-être va-t-on l'envisager. Cependant!...
D'après une estimation approximative, et dans l'hypothèse de la
reconstruction de tout le revers droit de la poterne, les dégâts causés
s'élèveraient à près de trois cent mille francs.
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)
M. Auguste Bazin, marchand de vins, établi avenue des Gobelins, voyait entrer, hier soir, Vers onze heures, dans son débit, un individu, qui ne lui parut pas être dans son état normal.
Au numéro 21 de la rue Croulebarbe habillait, avec son amant, Georges Deschamps, ouvrier fumiste, âgé de vingt-cinq ans, une femme Céline Pasquet, d'un au plus jeune, journalière.
La cité Jeanne-d'Arc, dont on connaît les titres à une triste célébrité, a été encore, hier soir, le théâtre d'un drame sanglant. Une mère de famille, une jeune femme, a été sauvagement égorgée par un alcoolique sans que les voisins, terrorisés, aient osé intervenir.
Après une nuit d'anxiété, les locataires de la cité Jeanne-d'Arc ont appris avec soulagement l'arrestation d'Henri O..., qui avait blessé sa voisine d'un coup de couteau à la gorge.
Des incidents très graves qui ont rapidement pris le caractère d'une véritable émeute, se sont produits tard dans la soirée rue Nationale, dans le XIIIè arrondissement.
Une effrayante tragédie s'est déroulée, dans la nuit d'hier, à l'hôpital de la Pitié. Frappé subitement de folie furieuse, un malade en traitement dans la salle Piorry, Charles-Albert Baxloy, âgé de trente ans, habitant 10, rue Dunois, dans le treizième arrondissement, a tenté de tuer un veilleur de nuit, M. Julien Mercier, âgé de quarante ans.