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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Gustave Geffroy fut directeur de la Manufactures des Gobelins. Il n'est donc pas anormal que la rue qui porte son nom soit situtée tout près de celle-ci.


Edmond Gondinet (7 mars 1828, Laurière – 19 novembre 1888, Neuilly-sur-Seine) dont une rue du 13ème arrondissement porte le nom était un auteur de théâtre qui fit jouer sur les scènes parisiennes une quarantaine de pièces.
On lui doit notamment "Le Plus Heureux des trois" en collaboration avec Eugène Labiche.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1927

Promenade électorale dans le XIIIè

Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Discussion vive rue Vandrezanne - 1888

Discussion vive rue Vandrezanne

Le Petit-Parisien — 24 octobre 1888

Une vive discussion éclatait, hier matin vers onze heures, dans un établissement de bouillon, 10, rue Vandrezanne, entre deux consommateurs nommés Courant, demeurant rue des Malmaisons, 23, et Pigard, demeurant rue Vandrezanne, 9.

Au plus fort de la querelle, Courant saisit un couteau sur une table et se précipitant sur son adversaire, l'en frappa d'un coup au côté droit.

Le meurtrier qui essayait de fuir fut arrêté par un gardien de la paix.

Il a été conduit au bureau de M. Debeury, commissaire de police.

Le blessé après avoir reçu des soins dans une pharmacie a été transporté à son domicile.

L'état de Figard est grave.


 Les pruneaux du quartier de la Gare - 1895

Les pruneaux du quartier de la Gare

Le Figaro — 16 janvier 1895

Quand les ménagères du quartier de la Gare entendaient le cri « Pruneaux ! Pruneaux ! » jeté dans la rue par un petit homme grisonnant, poussant devant lui une voiture à bras, elles savaient à quoi s'en tenir et descendaient en hâte.

Car ce n'étaient pas des pruneaux que leur vendait Louis Durand surnommé Pruneau mais des allumettes de contrebande. Arrêté hier, en flagrant délit, il a été conduit au commissariat de M. Bolot où, pour toute défense et sans mot dire, il s'est mis à enflammer ses allumettes, l'une après l'autre. De la première à la dernière, toutes ont flambé, sans un raté.

Malgré l'excellence de ses produits, Pruneau a été envoyé au Dépôt !


Faits divers

 Sombre histoire de charbon - 1937

Quartier Croulebarbe

Sombre histoire de charbon

Le Petit-Parisien ― 5 novembre 1937

Un camion d'anthracite destiné à une école parisienne est détourné et livré à une « maison d'illusions »

Trois charbonniers, la concierge et la « patronne » sont compromis

Il n'est question dans le quartier Croulebarbe (XIII* arrondissement), que d'une histoire de détournement de charbon, dont ce qu'on en a pu savoir, suffit à faire le mystère dont on l'entoure volontairement.

Voici telle qu'on la conte.

Trois employés d'une importante maison, de combustible de Paris avaient été chargés de livrer le contenu de trois voitures d'anthracite belge à une école communale de la Ville de Paris.

Le transport se fit sans incident. Les véhicules vinrent s'arrêter l'autre matin devant la porte de rétablissement scolaire auquel le charbon était destiné. Et le déchargement commença, sous l’œil intéressé, mais intéressé d'une manière bien particulière, ainsi qu'on va le voir, du concierge.

Deux véhicules furent ainsi allégés de leur chargement.

Le troisième ?

Après un conciliabule prolongé entre le gardien de l’école et les « charbonniers », on le vit s'en aller, aussi chargé qu'à l'arrivée. Son conducteur ne l'emmenait, d'ailleurs pas bien loin. Quelques tours de roue et la voiture s'arrêta à nouveau. C'était devant une maison dont les volets hermétiquement fermés indiquaient suffisamment les soucis très particuliers de ses occupantes. L'huis fut entr'ouvert, et, en quelques minutes, l'anthracite belge, qu'on eut pu croire destiné au bienêtre des écoliers parisiens, disparut dans les caves de la « maison ».

C'est alors qu'apparurent — le coup avait donc été concerté et aussi… dénoncé ! — plusieurs messieurs qui étaient des inspecteurs de la police judiciaire. Il y eut quelques remous, quelques cris, quelques protestations. Et tout rentra dans l'ordre.

Non toutefois sans que les trois livreurs, le concierge de l'école et la « maîtresse de maison » été conduits quai des Orfèvres, où il parait qu'on leur démontra aisément le vol dont ils s'étalent rendus coupables, encore que la bénéficiaire de la troisième voiture ait affirmé avoir payé sa livraison, bien qu'à un prix très réduit.


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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Le bal des Quart'z'Arts

C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts. (1914)

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Des ossements humains découverts par des terrassiers

Une rumeur étonnante et capable d’alimenter toutes les conversations circulait, hier après-midi vers 5 heures, dans le quartier de la Maison-Blanche. Des terrassiers, en creusant pour faire une cour, avaient découvert des ossements... (1923)

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Expulsion de zoniers à la Porte de Gentilly

Espérons que la rudesse et la brutalité avec lesquelles la main de l'autorité militaire vient de s'abattre sur les pauvres zoniers de la porte de Gentilly, aura pour résultat de ramener cette importante question à l'ordre du jour, et de lui faire faire un pas vers une solution impatiemment attendue. (1895)

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La Fondation Singer-Polignac

La fondation Singer-Polignac est une maison ouvrière. La maison a été construite en un an. Il y a trois mois, une bande de calicot tendue sur la façade annonçait que soixante-quatre logements étaient à louer dans cet immeuble. Deux cent quatre-vingt-dix-sept postulants se présentèrent. Il y a donc actuellement, au quartier de la Maison-Blanche, deux cent trente-trois ménages en quête d'un logis neuf. (1911)

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Menu faits divers

Faits divers

Le drame de la rue de Tolbiac : un commis boucher blesse grièvement sa femme puis se suicide - 1936

Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.

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Le drame de la rue de Tolbiac : Un soldat tire sur sa femme et la blesse mortellement - 1908

Un drame conjugal s'est déroulé, hier soir, 245, rue de Tolbiac.

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Le drame de la rue de Tolbiac : le cordonnier violent avait tué avec un tranchet - 1912

Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.

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Le drame de la rue de Tolbiac : un drame passionnel fait deux morts - 1906

Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.

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Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre - 1895

Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac

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Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre - 1895 (Petit-Parisien)

Une double tentative de meurtre a mis en émoi, hier soir, les habitants de la rue de Tolbiac, dans le quartier de la Maison-Blanche.

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Le drame de la rue Jenner n°27 - 1893

Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.

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Le drame de la rue Jenner n°6 - 1893


Le drame de la rue des Tanneries - 1932


Le drame des Gobelins - 1904


Le crime de la rue de Tolbiac - 1902


Fiançailles d'Apaches - 1904


Un meurtre rue Baudricourt - 1904


Quadruple empoisonnement - 1893


Une bataille boulevard "Liabeuf" entre Agents et Apaches - 1911


Une équipe de terrassiers découvre cinq squelettes à la Maison-Blanche - 1923


Le crime de l'avenue d'Italie - 1899


Le drame de la rue Coypel - 1888


Le drame de l'avenue de Choisy - 1888


Le drame de l'avenue de Choisy - 1911


Bataille rangée entre consommateurs à la porte d'un café - 1939


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