Avant de recevoir le nom de Paul Verlaine en 1905, la place Paul Verlaine était tout simplement appelée place du puits artésien.
L'Eglise Saint-Marcel de la Salpétrière fut construite en 1856 par l'architecte Blot aux frais de l'abbé Morisot qui, en septembre 1865, la céda à la ville de Paris moyennant 275.285 francs.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Tandis que les chauffeurs ne pourront claironner ou trompeter par les rues de Paris, des escouades de bruiteurs autorisés continueront, embouchure aux lèvres, leur pas accéléré quotidien dans les rues du quartier de la Maison-Blanche en général, boulevard Kellermann en particulier.
Un incendie a éclaté avec une très grande violence, l'avant-dernière nuit,
vers une heure, rue Nationale, 164, dans un grand local où sont entreposés les
mobiliers des locataires expropriés de la cité Jeanne-d'Arc. Avant que les
secours aient pu être organisés d'une façon efficace, le feu se communiqua à une
fabrique de caisses, mitoyenne avec l'immeuble incendié.
Malgré les efforts des pompiers de la rue Jeanne-d'Arc, accourus au premier
signal, tout a été détruit par les flammes.
Il n'y a pas eu d'accident de personnes. Les pertes sont assez importantes.
Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse - 1931
Un ivrogne blesse à coups de rasoir la fille de sa maîtresse
Le Petit-Parisien — 6 juillet 1931
Ayant rencontré, l’autre nuit, rue Bourgon une fillette
couverte de sang, des passants avertirent l’agent Guillard, du
XIIIè arrondissement, qui, aussitôt, conduisit la blessée à la
Pitié. La jeune fille qui portait au visage et aux mains des
plaies provoquées par des coups de rasoir, déclara se nommer
Charlotte Chasselin, âgée de quatorze ans et avoir été frappée
par Louis Demayer, amant de sa mère.
Le commissaire de la Maison-Blanche, M. Fauvel, fit aussitôt
arrêter Demayer à son domicile, 11, rue Bourgon. Manœuvre, âgé
de cinquante-sept ans, celui-ci avoua qu’étant ivre et trouvant
la porte de sa maitresse fermée, il l’avait enfoncée. Une
querelle ayant aussitôt éclaté entre les deux amants, la jeune
Charlotte voulut s’interposer. Demayer s’était aussitôt jeté
sur elle, un rasoir à la main et l’avait frappée au visage et
aux mains. L’état de la jeune blessée n’est pas grave et elle a
pu regagner son domicile.
Faits divers
Les étrangleurs des Gobelins - 1895
Les étrangleurs des Gobelins
Le Figaro — 24 mars 1895
C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième
arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient
dans les divers quartiers de cet arrondissement, parfois des arrondissements
limitrophes, et dévalisaient les passants attardés en leur faisant le coup du
« père François ». Grâce à l'activité et à l'énergie du chef de la Sûreté,
M. Cochefert, fort intelligemment secondé dans cette importante affaire par
M. Hamard, son sous-chef, cette terrible association n'existe plus. Tous les
membres qui en faisaient partie sont actuellement au Dépôt. Voici dans quelles
circonstances ces bandits ont été arrêtés :
Les nombreux méfaits commis par les « étrangleurs des Gobelins »
avaient été signalés à maintes reprises, aux divers commissaires de police de
l'arrondissement, mais ces magistrats étaient impuissants à les réprimer. Force
fut donc d'avoir recours au service de la Sûreté. Après une longue et patiente
enquête, on acquit la certitude que les adhérents de la bande se réunissaient
presque chaque soir dans un bar situé avenue de Choisy, 202. C'est de là qu'ils
partaient, par petits groupes, pour se rendre aux endroits qui leur étaient
désignés par leurs chefs. C'était donc dans cet établissement qu'il fallait
aller opérer l'arrestation de ces gredins, opération d'autant plus difficile
que ce bar communique par un long couloir avec un autre bar, placé à l'angle
du boulevard de la Gare. Cette disposition des lieux procurait une double issue
aux membres de la bande que pouvait, d'un moment à l'autre, inquiéter la police.
Son enquête terminée, M. Cochefert donna ses dernières instructions aux agents
placés sous ses ordres, et, avant-hier, à minuit, il pénétra dans le repaire
de l'avenue de Choisy.
À peine était-il entré, suivi de M. Hamard et de ses principaux agents, que
des cris « Au secours » partirent d'une salle du fond. Un brave ouvrier, qui
s'était fourvoyé dans ce dangereux repaire, venait d'être frappé d'un coup de
couteau par une fille, Ventadour qui voulait lui voler son porte-monnaie. Par
bonheur pour le malheureux, la lame s'était brisée sur l'omoplate; c'est à cette
circonstance que l'imprudent a dû de n'être pas tué net. Son état, cependant,
a été juge très grave.
Pendant ce temps, toutes les issues ayant été préalablement gardées, les
agents avaient cueilli les nombreux « clients » des deux bars et c'est au nombre
de cinquante-quatre qu'ils ont été emmenés, deux par deux. On a saisi sur ces
malfaiteurs une grande quantité d'armes de toutes sortes.
Dans une semaine ou deux, on inaugurera la grande piscine de la Butte aux Cailles. C'est un établissement vraiment remarquable, de briques et de mortier, aux revêtements vernissés blancs, dominé d'une immense cheminée en ciment armé, de grande allure avec sa quadrature de colonne droite évidée aux angles, lesquels sont ainsi arrondis. (1924)
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer. (1929)
Le quartier de la Gare est en émoi. A la suite de perturbation du sol, peut-être aussi de fissures de conduites d'eau et d'infiltrations, la plupart des immeubles de la rue Charles-Bertheau, dont certains sont neufs, menacent ruine (1937)
L'enquête ouverte par M. Bolot, commissaire de police, sur la tentative d'assassinat dont le maraîcher Duchefdelaville, se prétendait victime s'est poursuivie hier.
La place Jeanne-d'Arc a été hier soir le théâtre d'une bagarre qui un instant a mis la police sur les dents. Un nommé Louis Klamber, d'origine alsacienne, âgé de cinquante et un ans, a été assommé par la foule. L’infortuné n'a dû la vie qu'à l'intervention de la police, qui pourtant a craint un instant ne pouvoir l'arracher à ceux qui s'acharnaient sur lui.
Un incendie considérable s'est déclaré, hier soir, vers quatre heures, dans les magasins et hangars de M. Rouzé, grainetier, 197 et 199, avenue de Choisy.