L'Eglise Sainte-Anne de la Maison Blanche, de style romano-byzantin, est due à l'architecte Bobin.
Le 24 décembre 1939, Paris-Soir nous apprenait que Mme Marthe Pouchenel, 20 ans, avait glissé sur le verglas dans la cour de l'immeuble où elle demeurait, 23, rue Bourgon et avait été admise à l'hospice de Bicêtre.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche.
Le fiacre numéro 7119 descendait hier matin, vers dix heures et demie,
l'avenue de Choisy, lorsque le cheval s'emballant tout à coup partit à fond de
train, malgré les efforts que faisait le cocher pour le contenir.
Tout à coup la bête affolée obliqua à droite, puis alla donner tête baissée
dans la porte vitrée d'une boutique de porcelaine, située au numéro 196.
Le marchand, M. Braul, était heureusement dans le fond du magasin, car l'élan
du cheval fut si violent qu'il entra entièrement dans la boutique, brisant
glaces, comptoir, vaisselle, potiches, etc.
Il a fallu pénétrer à l'intérieur de la porcelainerie par une porte ouvrant
sur le corridor pour dételer l'animal.
La pauvre bête s'est fait des blessures telles qu’il faudra sans doute
l'abattre. Le fiacre est également fort endommagé.
Quant aux dégâts causés dans la boutique, ils sont considérables.
Le drame de la rue Gandon - 1894
Le drame de la rue Gandon
Le Radical — 3 décembre 1894
Des cris partant d'une maison composée seulement d'un rez-de-chaussée, habité
par les époux Jouy, âgés, le mari de cinquante-neuf ans et la femme de
cinquante-six, mettaient en émoi ; hier, vers huit heures du soir, les habitants
de la rue Gandon.
Quelques-uns se précipitèrent dans le logement et aperçurent M. Jouy, qui est
estropié, étendu sans connaissance sur le plancher, portant au crâne une
profonde blessure, et Mme Jouy, que son fils Joseph, âgé de dix-huit ans,
maintenait sur le sol, la frappant avec rage.
Le misérable qui était ivre, avait eu une discussion avec son père qui lui
reprochait de ne jamais travailler. Furieux, il lui avait porté en pleine
poitrine un coup de pied qui l'avait fait choir à la renverse, la tête sur
l'angle d'une commode.
À ce moment, Mme Jouy étant intervenue, le forcené s'était rué sur elle.
Cet ignoble personnage est au Dépôt.
M. Joux, qui a, en outre, plusieurs côtes brisées, a été transporté, à
l'hôpital de la Pitié. Son État est désespéré.
Faits divers
Un cimentier italien découvert blessé dans le sous-sol d'un immeuble en construction - 1931
Le mystère de la rue Cantagrel
Un cimentier italien découvert blessé dans le sous-sol d'un immeuble en
construction
Le Petit-Parisien — 5 juillet 1931
Au
12 de la rue Cantagrel, dans le quartier de la Gare, l'Armée du salut fait construire
un vaste bâtiment. Le chantier s'étend entre les rues du Chevaleret et Cantagrel.
Quatre-vingt-huit ouvriers, Italiens pour la plupart, y travaillent. Hier matin,
vers 7 h. 30, le chef du chantier, M. Traversino, constatait qu'un cimentier,
M. Pierre Stratta, un Italien âgé de soixante-sept ans, demeurant en hôtel,
32, rue de Patay, n'avait pas pointé son entrée.
Vers midi, un manœuvre, M. Lacargue, qui était descendu dans les sous-sols
pour ramasser des débris de bois, aperçut Pierre Stratta étendu sur un tas de
planches. Sa veste était posée sur sa poitrine, lui recouvrant le haut du corps.
Le manœuvre s'approcha et vit que le cimentier était inanimé et portait
à la gorge une profonde blessure.
Le chef de chantier, prévenu, pensa que Pierre Stratta était tombé accidentellement
dans la cave et que, dans la chute, il avait heurté des poutrelles de fer et
s'était blessé à la gorge. Ranimé, le cimentier put se tenir debout, puis il
tenta en vain de parler. On le conduisit alors à l'hôpital Laennec.
M. Fauvel, commissaire du quartier de la Maison-Blanche, et son secrétaire,
M. Faugeron, prévenus, se rendirent rue Cantagrel.
Leurs constatations leur firent écarter l'hypothèse d'un accident. En effet,
aucune flaque ou tache de sang ne maculait le tas de bois sur lequel avait été
découvert le blessé.
Par contre, on relevait des taches de sang, vingt mètres plus loin, sur le
sac à outils du cimentier, ainsi que sur une truelle, un marteau et un mètre.
Le cimentier Stratta a-t-il été blessé au cours d'une simple rixe ou bien a-t-il
été victime d'une agression ayant eu le vol pour mobile ou encore d'un attentat
provoqué par une vengeance politique ? On ne sait encore.
Il a été uniquement établi que le cimentier avait quitté le travail jeudi
à 17h.30, en même temps que ses camarades. Toutefois, il n'avait pas regagné
son hôtel. Et l'on admet qu'il revint au chantier dans la soirée ou dans la
nuit pour une raison inconnue. En France depuis 1923, Stratta a habité longtemps
27, route de Flandre, à la Courneuve.
Travaillant régulièrement, d'un naturel calme et réservé. L'Italien était
connu des services des renseignements généraux pour avoir assisté à des réunions
politiques.
Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)
Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)
Sur commission rogatoire de M. Chesney, juge d'instruction, MM. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, et Loutières, professeur à l'École de pharmacie et inspecteur des pharmacies, se sont transportés au siège d'une succursale de la Pharmacie mutualiste, 113, rue Broca
La nouvelle que M. Luien Monjauvis , député communiste du XIIIè, avait été arrêté devant les usines Panhard, devait provoquer, parmi ses électeurs adhérents au parti communiste ou sympathisants une certaine agitation.
Les bagarres de la cité Jeanne-d’Arc et celles d’AlfortviIle, après celles de Mantes démontrent péremptoirement l’existence par noyautages, d’une organisation frénétique dans la région parisienne.
Jean Bonneau, âgé de dix-sept ans, dit « Guibollard », avait convié à une petite fête tous ses amis, des rôdeurs qui hantent les fortifications, dans les parages de la porte de Fontainebleau. Ces joyeuses agapes devaient avoir lieu dans un établissement malfamé des environs de la poterne des Peupliers.
Les voleurs d'automobiles jouent de malchance depuis quelques semaines. Traqués, surveillés, dépistés, lorsqu'ils échappent à la police, un accident vient généralement mettre fin à leurs déplorables agissements.
Un entrepreneur de plomberie, de la rue de l'Amiral-Mouchez venait, au début de l'après-midi d'hier, déclarer au commissariat du quartier de la Maison-Blanche que ...
Au numéro 1 de la villa Sainte-Hélène, tout près de la poterne des Peupliers, sur la zone annexée du XIIIè arrondissement, la famille Nesler occupe une baraque de trois pièces, au fond d'un petit terrain clos dont elle est locataire.