Le Théâtre Saint-Marcel situé 31 rue Pascal, bâti en 1830, donnait essentiellement des drâmes, des comédies et des vaudevilles de l'ancien répertoire.
La place Valhubert porte le nom du général Jean-Marie Mellon Roger, plus connu sous le nom de Jean-Marie Valhubert (également orthographié Walhubert) qui fut tué à la bataille d'Austerlitz. Celui-ci a sa statue à Avranches.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely. La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages.
Un nommé Ferdinand Régnier laissait une voiture chargée de légumes, de sacs,
etc., en station en face le numéro 60 de l'avenue des Gobelins.
Un nommé Georges S… l'accosta et lut raconta qu'il était sans travail et sana
ressources depuis longtemps.
Pris de pitié, M. Régnier conduisit l'inconnu chez un marchand de vins du
voisinage et lui fit servir, ainsi qu'à lui-même, un bon dîner.
Comme il était las d’une course qu'il avait faite dans la journée, il
s'endormit à table.
Quand il se réveilla, il ne retrouva plus son compagnon ni… sa voiture.
Georges S... la lui avait dérobée.
Régnier apprit que sa voiture avait été vendue par le voleur à une dame G...
passage Crouin.
Cette dame s’empressa de la remettre à sa disposition.
Le roulottier ayant été rencontré hier rue du Château-des-Rentiers par le
plaignant, a été mis en état d'arrestation.
Il a été envoyé au Dépôt.
Paris la nuit
Paris la nuit
Le Figaro — 12 aout 1902
A la suite d'une discussion survenue au bal de l'Alcazar d'Italie, avenue de
Choisy, un jeune homme, nommé Albert Delagarde, âgé de dix-neuf ans et
demeurant, 7, rue Watteau, a frappé d'un coup de couteau, l'épaule gauche, une
nommée Elisabeth Charpentier, couturière, demeurant rue Champollion.
La blessée a. été reconduite chez elle. Le meurtrier a été arrêté.
Faits divers
Scène sanglante dans un Bal Avenue de Choisy - 1910
Scène sanglante dans un Bal Avenue de Choisy
Le Journal — 4 novembre 1910
Une scène, tragique et sanglante s'est déroulée, hier soir,
190, avenue de Choisy, au bal de l'Alcazar d'Italie.
En compagnie de deux femmes, un habitué de l'établissement,
Gaston Lallemand, âgé de vingt ans, mouleur, demeurant 28, rue
Damesme, se livrait gaiement aux douceurs de la valse ; quand
arrivèrent trois jeunes gens, qui, apercevant la danseur et ses
compagnes, s'avancèrent vers eux. Une violente discussion
éclata tout aussitôt au sujet d'une des amies du mouleur; des
injures furent échangées, puis les adversaires décidèrent
d'aller régler leur différend dans une petite cour contiguë à
la salle de bal.
A peine Lallemand s'y trouva-t-il que ses ennemis se
précipitèrent sur lui et le frappèrent à coup d'os de mouton.
Perdant son sang en abondance par cinq graves blessures à la
tête le mouleur craignit pour sa vie. Il sortit son revolver,
un browning de 6 millimètres, et; pat deux fois, fit feu sur
ses agresseurs. Une seule balle atteignit l'un des combattants,
Lucien Leroux, vingt-sept ans, employé à la Compagnie du gaz.
Mortellement frappé, le blessé s'écroula sur le sol. Un de ses
cousins désarma le meurtrier, qui s'enfuit à toutes jambes ;
mais, à la sortie du bal, Lallemand, qui avait la figure
couverte de sang, fut appréhendé par les agents de service et
conduit dans une pharmacie.
Pendant ce temps, les compagnons de Leroux mettaient leur
ami dans un fiacre et le conduisaient à l'hôpital Cochin. Là,
on constata que la balle avait lésé le cœur. Elle avait pénétré
au-dessous de la septième côte et s était logée à la pointe de
l'omoplate gauche. L'interne de garde jugea désespéré l’état de
Leroux mais il tenta cependant l’extraction du projectile.
Quatre jours plus tard ...
La Rixe de l'avenue de Choisy
Le Journal ― 8 novembre 1910
On se souvient de la sanglante rixe qui éclata ces jours
derniers, au bal de l'Alcazar d'Italie avenue de Choisy. Un
mouleur, Gaston Lallemand qui se trouvait dans l'établissement
en compagnie d'une jeune personne connue dans le quartier sous
le sobriquet de « la Mascotte » fut provoqué par l'ancien amant
de la donzelle Lucien Leroux, dit « Lulu ». Une bataille
s'engagea. Frappé à coups de casse-tête, Lallemand riposta par
des coups de revolver. Mortellement atteint, Leroux fut
transporté à l'hôpital Cochin où il ne tarda pas à succomber.
Le docteur Socquet, médecin légiste, a procédé, hier, à
l'autopsie du cadavre. Le praticien a reconnu que Leroux avait
reçu plusieurs projectiles qui ont pénétré dans la poitrine,
perforant les poumons et provoquant ainsi une hémorragie
mortelle.
M. Pradet-Ballade, juge d'instruction, a délivré le permis
d'inhumer.
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Il est certains quartiers excentriques de Paris où il est dangereux de s'aventurer passé minuit. Les rôdeurs et malfaiteurs de toute espèce s'y conduisent comme en pays conquis ils dévalisent sans vergogne le passant attardé et, si celui-ci leur oppose la moindre insistance, ils ont vite fait de lui imposer silence en le frappant avec leurs armes.
Un employé la recette principale des postes, Pierre Jamais, âgé de quarante-huit ans, demeurant 19, rue Croulebarbe, avait de fréquentes querelles avec sa femme, de dix ans plus jeune que lui.
Une tentative criminelle que ne renieraient pas des scélérats endurcis a été commise par trois gamins de douze à treize ans contre un autre enfant, le jeune Lucien Delagne, âgé de douze ans, écolier, demeurant chez ses parents, honnêtes ouvriers, rue du Champ-de-l’Alouette.
Dans le quartier Croulebarbe vit un perroquet centenaire, nommé Jacquot, magnifique ara gris, à queue rouge-pourpre, comme la trame d'un cardinal. Ce vénérable personnage habite depuis plus de quatre-vingts ans au sein de la même famille.
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.
Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.