C'est en 1888 que le conseil municipal de Paris décida que la rue ouverte entre la rue de Tolbiac et la rue Baudricourt, prendra le nom de rue Larret-Lamalignie. Larret-Lamalignie, capitaine de frégate, se fit sauter la cervelle plutôt que de rendre en 1871, le fort de Montrouge qu’il commandait.
Henri Rousselle était conseiller municipal en 1915. Plus tard, il fut président du conseil général
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins.
Un exercice de défense passive cité jeanne d'arc - 1939
Un exercice de défense passive cité Jeanne-d 'Arc
Le Figaro ― 19 aout 1939
D'accord avec l'autorité militaire, les services de la-défense
passive de la préfecture de police se sont livrés, hier matin, à
des expériences qui avaient pour but de s'assurer de la résistance
de certains abris. Les étais qui soutenaient l'un des vieux
immeubles de la cité Jeanne-d'Arc restant encore sur place ont été
enlevés en un clin d'œil et tous les matériaux le composant sont
tombés pêle-mêle, avec le bruit qu'on devine, sur les abris
souterrains construits à cet endroit. Ce n'est que lundi,
après le déblaiement de ces matériaux, que l'on pourra juger de
l'efficacité des travaux de sécurité entrepris par la défense
passive.
Un Trésor dans la Bièvre - 1895
Un Trésor dans la Bièvre
Le Petit-Parisien ― 14 septembre 1895
Hier matin, à cinq heures, M. Guillou, teinturier, demeurant 2, passage
Moret, apercevait, flottant sur la Bièvre, devant Guillet, une serviette en cuir
noir.
Le teinturier repêcha l'épave, et grande fut surprise en constatant qu'elle
contenait pour 6.000 francs environ de valeurs diverses.
La précieuse trouvaille a été déposée par M. Guillou au bureau de M.
Perruche, commissaire de police, qui a ouvert une enquête.
Faits divers
L'incendie de l'avenue de Choisy - 1893
L'incendie de l'avenue de Choisy
Le Figaro — 13 septembre 1893
Un incendie considérable s'est déclaré, hier soir, vers quatre heures,
dans les magasins et hangars de M. Rouzé, grainetier, 197 et 199, avenue de
Choisy. En peu de temps, les bâtiments, qui donnent également avenue
d'Italie, ont été envahis, par les flammes. La plupart des locataires ont
été obligés de se sauver par les fenêtres. La femme d'un gardien de la paix,
qui était en mal d'enfant, a été descendue du cinquième étage, ainsi qu'une
jeune fille qui s'était évanouie.
Les pompiers venus en grand nombre, non seulement des casernes de Paris,
Jeanne-d'Arc, État-Major, Pomard, etc., mais encore des communes
environnantes, Villejuif, Bicêtre, etc., ont dû se borner à préserver les
immeubles avoisinants, lesquels ont été pendant quelque temps en grand
danger.
Après une heure et demie de travail, tout danger sérieux était écarté.
On ne signale pas d'accident de personne, mais les dégâts matériels sont
considérables.
Les commissaires de police Siadoux et Bolot dirigeaient le service
d'ordre.
Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)
Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible. C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
A neuf heures du soir, à deux pas de l'avenue d'Italie, assez animée à pareille heure, trois bandits ont attaqué et dépouillé un passant qui a succombé aux blessures qu'ils lui avaient faites.
Le dompteur Letort, attaché à la ménagerie de M. Adrien Pezon, vient d'être victime d'un accident qui, heureusement pour lui n'aura pas de suites graves.
La rue des Cordelières se trouve dans le treizième arrondissement, près du boulevard Arago, dans un quartier qui, la nuit, est peu éclairé, insuffisamment surveillé, et où les habitations sont assez clairsemées, entre de grands établissements de tannerie et de peausserie.
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.
En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.
Au numéro 10 de la rue Barrault, dans un petit logement situé au troisième étage, une jeune femme de vingt-six ans, Mme Louise Breton, née Devrot, a tenté de se tuer avec son enfant.