Le 23 juillet 1892, un ouvrier tourneur en bronze, nommé Dubru, se suicidait en se jetant dans la Bièvre, boulevard d’Italie. Son corps fut transporté à la Morgue.
Selon un article du Figaro du 29 août 1905, le 13e arrondissement comptait alors 938 jardins privés.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie.
Un incendie a éclaté avec une très grande violence, l'avant-dernière nuit,
vers une heure, rue Nationale, 164, dans un grand local où sont entreposés les
mobiliers des locataires expropriés de la cité Jeanne-d'Arc. Avant que les
secours aient pu être organisés d'une façon efficace, le feu se communiqua à une
fabrique de caisses, mitoyenne avec l'immeuble incendié.
Malgré les efforts des pompiers de la rue Jeanne-d'Arc, accourus au premier
signal, tout a été détruit par les flammes.
Il n'y a pas eu d'accident de personnes. Les pertes sont assez importantes.
Le feu.- 1er février 1897
Le feu.
Le Matin - 1er février 1897
Un incendie s'est déclaré, hier soir, vers huit heures, dans les étuves de
laines de M. Moreau, mégissier, 109, rue de la Glacière. Le feu a pu être
rapidement éteint pour les pompiers de Port-Royal. Les dégâts sont peu
importants.
Faits divers
L'alcoolisme - 1895
L'alcoolisme
Le Petit-Parisien — 5 mai 1895
Le boulevard de la Gare a été mis en émoi hier soir par un nommé Léon
Marisson, âgé de trente-sept ans, terrassier, demeurant rue Xaintrailles.
Cet individu, qui est un alcoolique invétéré, se présentait vers onze
heures dans un débit de la place Pinel dans un état d'ivresse absolu et se
faisait servir un verre de rhum.
À peine eu avait-il absorbé le contenu, le terrassier se mit à pousser
des cris stridents qui n'avaient plus rien d'humain, et à briser tout ce qui
se trouvait devant lui.
Quelques clients voulurent alors se jeter sur l'ivrogne pour le
maîtriser, mais Marisson, que l'alcool avait rendu fou furieux, saisit un
coutelas dont le maître de l'établissement se servait un instant avant pour
dépecer un jambon, et brandissant cette arme, il se rua sur les personnes
présentes, dont plusieurs reçurent des blessures.
Puis, il s'élança soudain dans la rue, toujours armé du coutelas, et
poussant des cris de fauve. Les passant, effrayés, se sauvaient à l'approche
du forcené, qui cherchait à frapper quiconque se trouvait sur son passage.
Des gardiens de la paix s'étaient élancés à sa poursuite. Ils parvinrent
à le rejoindre en face de la rue Bruant, au moment où il se jetait sur un
vieillard, M. Thomas Mainaud, âgé de soixante et onze ans, chiffonnier,
demeurant rue des Malmaisons. Heureusement, l'ivresse è laquelle il était en
prote empêcha Marisson d'atteindre avec son arme la victime, bien qu'il
cherchât à l'en frapper.
Ce ne fut qu'après une lutte terrible que les agents parvinrent à
désarmer le terrassier qu'ils ligotèrent.
M. Perruche, commissaire de police du quartier Croulebarbe, a envoyé le
forcené à l'Infirmerie spéciale du Dépôt.
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.
L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.
Un inconnu abordait, hier soir, vers quatre heures trois quarts, dans la rue Nationale, le sous-brigadier des gardiens de la paix Honoré Mariton, du treizième arrondissement, et lui déclarait : Je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc. Conduisez-moi en prison.
Le 7 avril dernier, dans l'après-midi, le sous-brigadier Mariton, de service rue Nationale, voyait venir à lui un individu en proie à une violente émotion et qui lui déclara : — Conduisez-moi au poste, car je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc.
Depuis quelque temps, le quartier des Gobelins était infesté d'individus suspects, gens sans aveu qui, le soir venu, s'attaquaient aux passants, dévalisaient les ivrognes endormis sur les bancs et pratiquaient l'occasion le coup du « père François ».
Un drame sanglant s'est déroulé, hier soir, vers neuf heures, sur le boulevard de l'Hôpital. Un mari a tué sa femme, puis a tenté ensuite de se suicider, C'est l'éternel et banal drame conjugal.