entete


UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

sans titre 1

SAVIEZ-VOUS QUE...

C'est en juillet 1905 que le nom de Paul Verlaine fut donné à une place sise à Paris dans le 13e arrondissement.


La marché découvert des Gobelins — que l'on appelle aujourd'hui le marché Auguste-Blanqui — remplaça le marché couvert à compter du 9 mai 1898 et, comme maintenant, se tenait les mardis, vendredis et dimanches.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1927

Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne.

Lire la suite...

sans titre 1

C'est arrivé dans le 13ème

 À coups de rasoir

À coups de rasoir

Le Petit-Parisien ― 4 octobre 1927

Après avoir vécu pendant quelque temps avec Mlle Gabrielle Hardy, vingt-six ans, demeurant 166 avenue de Choisy, le commissionnaire en pommes de terre, René Le Rouzic, même âge, informait hier son amie qu'il avait décidé de reprendre sa liberté. Vainement, la jeune fille essaya de le faire revenir sur sa détermination. Toute la nuit, Gabrielle Hardy songea cette séparation imminente, Puis, le jour venu, elle prit une décision. Se levant sans bruit et s'armant d'un rasoir, elle en porta un coup furieux à la gorge de celui qui voulait la quitter.

Le Rouzic a été transporté à la pitié, où son état a été jugé peu grave. La meurtrière a été arrêtée par M. Fauvel, commissaire de police de la Maison-Blanche.


 Vengeance d'amazone. - 1905

Vengeance d'amazone.

Le Rappel — 8 juin 1905

Une ménagère, Mme Mélanie Compagnier, demeurant 58, rue Clisson, en voulait depuis un temps immémorial à une couturière, Mme Louise Leprince, 21 ans, domiciliée dans la même maison. Hier. matin, vers 2 h., comme la couturière rentrait chez elle, la vindicative femme, qui la guettait dans l'escalier, se précipita sur elle et la frappa de quatre coups de couteau dans la poitrine. La blessée, dont l'état parait des plus graves, a été transportée à Cochin. La coupable à réussi à prendre la fuite.


Faits divers

 Le drame de l'avenue de Choisy - 1911

Le drame de l'avenue de Choisy

Le Radical — 7 septembre 1911

Marius Lafontaine, un robuste ouvrier emballeur de trente-deux ans, et Juliette Berthier, vingt-quatre ans, teinturière, s'étaient épousés il y a six ans. Ils pensaient avoir trouvé le bonheur. Hélas ! la désillusion vint vite., Quinze jours à peine y suffirent.

Ils se séparèrent il y a six mois. Pas pour longtemps. Lafontaine, au bout d'un mois, supplia sa femme de reprendre la vie commune.

Le couple alla habiter 94, avenue de Choisy. Mais bientôt les scènes reprirent de plus belle. Un dénouement tragique était imminent. C'est le 17 juillet dernier, dans l'après-midi, qu'il se produisit.

La veille, Mme Lafontaine n'était pas rentrée au domicile conjugal, et comme elle n'avait pas reparu le lendemain à quatre heures de l'après-midi, l'emballeur s'en fut vers la teinturerie du faubourg Saint-Martin, où elle travaillait.

Sous un prétexte quelconque, il la fit venir avenue de Choisy. À peine étaient-ils dans le logement que des cris terribles s'élevaient. Une fenêtre s'ouvrit. Mme Lafontaine, le visage et la poitrine inondés de sang, apparut criant au secours. On accourut et la blessée ? elle portait des coups de couteau à l'épaule gauche et dans le dos ? fut transportée à l'hôpital Cochin, où elle resta vingt jours, tandis que son mari était mis en état d'arrestation.

Marius Lafontaine a comparu, hier après-midi, devant la onzième chambre de police correctionnelle, présidée par M.. Duchauffour.

Il a déclaré qu'ayant demandé à sa femme des explications sur sa conduite, celle-ci lui avait affirmé son malheur conjugal. Fou de jalousie, il s'empara d'un couteau et frappa au hasard.

En terminant, il affirma son repentir et ses regrets, et, après plaidoirie de Me Maurice Ribet, le tribunal lui a infligé un an de prison avec application de la loi Bérenger *.


(*) C'est-à-dire, un an avec sursis. Les lois de 1885 et 1891 qui portent le nom de René Berenger (connu aussis sous le nom de "Père la Pudeur") introduisirent, respectivement, la libération conditionnelle et le sursis. Elles aggravèrent aussi les peines pour les récidivistes.

sans titre 1

Ailleurs sur Paris-Treizieme

Un éboulement aux fortifications

Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)

Lire

Rue des Peupliers, une trombe d'eau dévaste tout sur son passage

Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)

Lire

Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)

Lire

Le monument d'Ernest Rousselle

L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)

Lire

Menu faits divers

Faits divers

Le drame de la rue Jenner n°27 - 1893

Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa fille Julia, âgée de vingt-deux ans. Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de !a maison.

Lire


Le drame de la rue Jenner n°6 - 1893

Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de, l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6 de la rue Jenner.

Lire


Le drame de la rue des Tanneries - 1932

Cet après-midi, à 13 h. 30, dans un petit logement, 4, rue des Tanneries, s'est déroulé un rapide drame de l'amour.

Lire


Le drame des Gobelins - 1904

Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.

Lire


Le crime de la rue de Tolbiac - 1902

Hier soir, vers huit heures et demie, un drame de la jalousie s'est déroulé dans le treizième arrondissement.

Lire


Fiançailles d'Apaches - 1904

La subite passion de «Gueule d'Or» pour «La Tringle» fait une victime collatérale en la personne d'un terrassier dont l'état est presque désespéré.

Lire


Un meurtre rue Baudricourt - 1904

La rue Baudricourt a été hier soir le théâtre d'un drame passionnel. Un nommé Armand Féler, journalier, a tué de deux coups de couteau un ouvrier serrurier, Napoléon Stevenotte.

Lire


Quadruple empoisonnement - 1893


Une bataille boulevard "Liabeuf" entre Agents et Apaches - 1911


Une équipe de terrassiers découvre cinq squelettes à la Maison-Blanche - 1923


Le crime de l'avenue d'Italie - 1899


Le drame de la rue Coypel - 1888


Le drame de l'avenue de Choisy - 1888


Le drame de l'avenue de Choisy - 1911


Bataille rangée entre consommateurs à la porte d'un café - 1939


Le soldeur Gauzy qui donna asile à Bonnot est blessé mystérieusement d'un coup de revolver - 1914


On a tenté de tuer Gauzy qui naguère abrita Bonnot fugitif et chez qui M. Jouin trouva la mort - 1914


Le meurtrier de Gauzy est connu - 1914


Le meurtrier de Gauzy est arrêté - 1914


Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc - 1935


Je disparaîtrai sans donner d'ennui à personne », avait dit le professeur - 1938


sans titre 2

© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte