En aout 1939, l'effondrement provoqué des derniers immeubles de la Cité Jeanne d'Arc servit à tester la résistance des abris souterrains conçus par la défense passive.
Le 19 juillet 1927, le nom de rue de Gentilly fut donné à la rue du Gaz. Le nom de rue de Gentilly avait été, jusqu'en 1899, celui de la rue Abel-Hovelacque d'aujourd'hui. Cette nouvelle rue de Gentilly perdit ensuite son nom au profit de Charles Moureu et d'Albert Bayet.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche.
Des cris partant d'une maison composée seulement d'un rez-de-chaussée, habité
par les époux Jouy, âgés, le mari de cinquante-neuf ans et la femme de
cinquante-six, mettaient en émoi ; hier, vers huit heures du soir, les habitants
de la rue Gandon.
Quelques-uns se précipitèrent dans le logement et aperçurent M. Jouy, qui est
estropié, étendu sans connaissance sur le plancher, portant au crâne une
profonde blessure, et Mme Jouy, que son fils Joseph, âgé de dix-huit ans,
maintenait sur le sol, la frappant avec rage.
Le misérable qui était ivre, avait eu une discussion avec son père qui lui
reprochait de ne jamais travailler. Furieux, il lui avait porté en pleine
poitrine un coup de pied qui l'avait fait choir à la renverse, la tête sur
l'angle d'une commode.
À ce moment, Mme Jouy étant intervenue, le forcené s'était rué sur elle.
Cet ignoble personnage est au Dépôt.
M. Joux, qui a, en outre, plusieurs côtes brisées, a été transporté, à
l'hôpital de la Pitié. Son État est désespéré.
Blessé par une plaque de tôle - 1929
Blessé par une plaque de tôle
Le Gaulois — 5 janvier 1929
Avenue des Gobelins, M. Fernand Bertel, vingt-quatre ans, 56, avenue
Victor-Hugo, à Choisy-Ie-Roi, a été blesse à l’épaule gauche par une plaque de
tôle tombée d’un immeuble.
Il a reçu les soins à la Pitié.
Faits divers
Le drame de la rue Jenner - 1893
Le drame de la rue Jenner
Le Radical ― 27 décembre 1893
Des cris déchirants, partant d'un logement du deuxième
étage, mettaient eu émoi, hier, vers deux heures de,
l'après-midi, les locataires de la maison portant le numéro 6
de la rue Jenner.
Dans ce logement habite, avec sa famille, Léon Lambert,
garçon brasseur, âgé de quarante-deux ans. Lambert, qui avait,
à différentes reprises, donné des signes d'aliénation mentale,
était tout à coup pris d'un accès de folie furieuse : il s'arma
d'un tisonnier, menaçant de tuer quiconque rapprocherait.
Effrayée, Mme Lambert s'enfuit dans l'escalier avec ses
enfants. L'aliéné les rejoignit ; il s'apprêtait à tes frapper,
quand M. Alexis Forget, peintre en bâtiments, âgé de vingt-deux
ans, le saisit parles bras pour le maîtriser.
Cette intervention mit le comble à la fureur du malheureux
qui, se retournant brusquement, asséna sur la tête du pauvre
garçon un coup de la barre de for dont il était armé, et rentra
chez lui où il se barricada.
Pendant qu'on s'empressait autour de M. Forget, on courait
prévenir M. Bolot, commissaire de police, qui arriva aussitôt,
accompagné de deux agents ; ceux-ci pénétrèrent dans le
logement en passant par une fenêtre et aperçurent le corps de
Léon Lambert se balançant au mur: ils
s'empressèrent de couper la corde, mais il était trop
tard, il avait cessé de vivre.
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)
L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)
Il n'est question dans le quartier Croulebarbe (XIII* arrondissement), que d'une histoire de détournement de charbon, dont ce qu'on en a pu savoir, suffit à faire le mystère dont on l'entoure volontairement.
C'est sous cette sinistre appellation qu'on désignait dans; le treizième arrondissement; la redoutable bande de malfaiteurs qui, la nuit venue, se répandaient dans les divers quartiers de cet arrondissement...
A propos des affluents de la Seine, disons que l'un des plus modestes d'entre eux, la petite rivière de la Bièvre, se paye le luxe d'une inondation aux portes de Paris.
Sur commission rogatoire de M. Chesney, juge d'instruction, MM. Berthelot, commissaire de police aux délégations judiciaires, et Loutières, professeur à l'École de pharmacie et inspecteur des pharmacies, se sont transportés au siège d'une succursale de la Pharmacie mutualiste, 113, rue Broca