Le puits artésien de la Butte aux Cailles a été foré entre 1866 et 1904 avec quelques interruptions. La fontaine actuelle est alimentée par un forage réalisé en 2000.
Cinq ponts relient le XIIIème et le XIIème arrondissement.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
C'est derrière la mairie du treizième arrondissement, dans le vieux marché des Gobelins, que la jeunesse des Beaux-arts avait organisé hier soir le bal annuel des Quat'z'Arts.
Dans la soirée d'hier, des gardiens de la paix attirés par des cris,
trouvèrent, l'angle du boulevard Arago et de la rue de la Glacière, un individu
terrassé qu'ils relevèrent et qui déclara avoir été assailli et dévalisé par
trois rôdeurs, dont un lui avait porté un coup de couteau dans l'aine gauche.
Les agents requirent une voiture et, après avoir mené cet homme au bureau de
M. Perruche, commissaire de police, qui reçut sa déclaration, le transportèrent
à la pharmacie Rives.
Puis, sur les conseils du pharmacien, qui trouva la blessure trop grave, ils
le conduisirent en voiture à l'hôpital de la Charité, où l'interne de service
l'admit d'urgence et lui fit un premier-pansement. Quelques heures plus tard, on
s'apercevait que cet homme, qui avait déclaré se nommer Ernest Vigne, âgé de
dix-neuf ans, s'était évadé de la salle où il avait été transféré,, et que, pour
des raisons particulières il avait cru- devoir prendre la clef des champs.
Accident - 1911
Accident
Le Matin — 4 octobre 1911
En voulant monter dans tramway en marche, place d'Italie, M. Eugène
Bourguignon, soixante-trois ans, demeurant 9, rue Barbette, tombe et se brise
les deux jambes. A la Pitié.
Faits divers
Le drame de la rue Jenner - 1894
Le drame de la rue Jenner
Le Petit-Parisien ― 4 avril 1893
Au n°27 de la rue Jenner habitent Mme veuve Guilbert et sa
fille Julia, âgée de vingt-deux ans.
Un cocher, Baptiste Morand, était le commensal ordinaire de
!a maison.
Il aimait Julia et était aimé par elle: Tous deux devaient
se marier. Baptiste l'avait formellement promis, mais, malgré
les demandes réitérées de Mme Guilbert, il invoquait sans cesse
des motifs dilatoires.
Il y a quelques jours. Mme Guilbert, lasse de cette
situation, prenait des renseignements sur Morand. A sa grande
stupéfaction, elle acquit la certitude que le cocher
était marié· et père de famille.
Elle résolut d'interdire à l'amant de sa fille l'accès de
son logis et signifiait aussitôt t Baptiste un congé en bonne
et due forme.
Hier, Morand revenait pour voir Julia, mais Mme Guilbert lui
ordonna de sortir de chez elle, le menaçant d'appeler des
agents s'il ne partait immédiatement.
Le cocher exaspéré par cette menace, s'arma d'un revolver et
fit feu sur les deux femmes, qui heureusement ne furent
pas atteintes. Elles s'enfuirent affolées dans l'escalier,
en criant : Au secours ! à l'assassin !
Des gardiens de la paix accoururent. Ils pénétrèrent dans le
logement de Mme Guilbert et trouvèrent Morand étendu sur le
parquet. Le cocher s'était tiré deux balles dans la tête.
Un médecin appelé n'a pu se prononcer sur la gravité des
blessures.
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Un drame navrant, stupide, cruel, a douloureusement ému, hier, le quartier Croulebarbe. Dans la paisible rue de la Reine-Blanche vivait, depuis dix mois, au numéro 28, la famille Vaissair, composée du père, de la mère, et d'une fillette de trois ans.
Il est de notoriété publique que la cavalerie a de tout temps semé le trouble dans le cœur des femmes. Et l'effet ne manqua pas de se produire dans celui trop sensible de Mme Émilie Raysin, jeune femme de 28 ans, demeurant avenue de Choisy, lorsqu'elle vit, caracolant à ses côtés, ce gars à belle prestance.
M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe, avait reçu, depuis une semaine, un certain nombre de plaintes émanant de personnes dont les poches avaient été indiscrètement explorées par des pickpockets à la fête foraine de la place d'Italie.
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.
Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires