4.054 maisons étaient recensées dans le XIIIème arrondissement par le service des contributions indirectes au début des années 1880. Paris, selon ce service, comptait, au total, 82.352 maisons.
35.892 électeurs étaient inscrits sur les listes du 13ème pour le premier tour des élections municipales du 3 mai 1925. 30.289 votèrent. Seul, M. Colly, du quartier de la Gare, fut élu à ce premier tour.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une noce passait, hier, boulevard d'Italie se rendant à la mairie du
treizième arrondissement. Au moment où les fiancés allaient entrer dans le
monument, un coup de feu retentit : c'était un tout jeune homme, nommé Roche,
qui venait de se loger une balle dans la tête.
il avait' quelque temps avant, sollicité — vainement —la main de cette même
jeune fille qu'on allait marier.
Roche a été transporté à l'hôpital Cochin.
Son état est désespéré.
Macabre découverte - 1880
Macabre découverte
Le Gaulois— 6 juin 1880
M. Moller, commissaire de police du quartier Croulebarbe, vient d'ouvrir une
enquête au sujet d'une mort qui semble mystérieuse. On a retiré du puits de la
maison sise avenue de Choisy, numéro 92, le cadavre d'une locataire, la dame C.
âgée de trente-cinq ans.
La mort remontait à environ huit jours. L'enquête s'attache à rechercher
quels peuvent avoir été les motifs qui auraient poussé cette malheureuse au
suicide; or, jusqu'à présent,il semble établi que la dame C… vivait heureuse, et
n'avait nulle raison d'attenter à ses jours.
L'instruction se poursuit.
MONSIEUR LECOQ.
Lu dans la presse...
Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris
Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris
"Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième
arrondissement"
Le Petit-Parisien — 18 février 1927
Lorsque, dans une de ces séances du jeudi ou l'on admet les mots au
dictionnaire, les académiciens en seront à la lettre R, Il semble peu
probable qu'une discussion animée s'engage autour du mot « rouspéteur ». Le
poète de la Chanson des gueux n'est plus là pour défendre ce vocable,
quelque peu trivial sans doute, mais si expressif et surtout bien français
par l'état d'âme qu'il évoque.
Ce mot, qui n'a son équivalent en aucune langue, traduit à merveille
notre propension nationale au mécontentement. « Ils chantent, donc ils
paieront », disait Mazarin s'il eût vécu trois siècles plus tard, le
ministre d'Anne d'Autriche aurait dit: « Ils rouspètent ». Le mot est venu
préciser une chose qui datait de fort longtemps.
En certaines périodes de crise, la « rouspétance » — qui est, somme
toute, la forme la moins grave de l'insurrection — devient le premier devoir
du peuple. Mais les « rouspéteurs » s'ils sont innombrables, restent
généralement isolés; leur ardeur se répand en paroles, amères mais vaines —
et rien n'est changé.
L'initiative en revient à M. Chartrain, passage Vandrezanne
Aujourd'hui, les « rouspéteurs » se groupent en syndicat — on n'ose dire
: professionnel— à l'appel de M. Marcel Chartrain. En son modeste logis,
dans le treizième arrondissement — 2, passage Vandrezanne — ce petit homme
au regard vif nous dit le mot de sa croisade.
— C'est en bavardant avec les gens du quartier, ouvriers, petits
commerçants, ménagères, en entendant leurs doléances. hélas ! inutiles
jusqu'à présent, contre la cherté de la vie, que l'idée m'est venue de
rassembler, en vue d'une œuvre efficace, toutes ces récriminations. « Non
pas pour marcher sur Versailles, ni même sur l'Élysée, rassurez-vous. Mais
pour centraliser et présenter aux pouvoirs publics un ensemble de
constatations, de remarques, de faits précis autrement suggestifs et
convaincants que les rapports les mieux intentionnés des commissions
officielles.
»Voici huit jours à peine que je me suis mis à l'œuvre et mes idées ont
été partout accueillies avec un véritable enthousiasme. Nous sommes déjà
près d'un millier dans le treizième arrondissement. Belleville,
Ménilmontant, diverses communes de banlieue m'ont envoyé des adhésions
nombreuses. En une soirée, à Montmartre, j'ai recruté cent cinquante
fidèles. Cela va faire lâche d'huile, car notre groupement ne s'inquiète pas
des opinions personnelles de ses membres. Il ne veut avoir qu'une politique
celle de l'estomac : la seule à laquelle nul ne peut rester indifférent. »
Et ma foi ! qui donc pourrait « rouspéter » contre les excellentes idées
de M. Marcel Chartrain ?...
Mettant à profit les loisirs d'un dimanche ensoleillé, près de vingt mille Parisiens ont défilé hier, sous la poterne des Peupliers, pour se rendre compte des dégâts causés par l'accident de samedi soir.
La poterne des Peupliers, située à l'extrémité de la rue des Peupliers, entre les portes de Gentilly et de Bicêtre, fait partie d'un groupe d'ouvrages militaires se rattachait au système des fortifications de Paris reconstruit en 1889 pour assurer la défense de la vallée de la Bièvre.
M. Jean Fatigué, un gars de vingt-quatre ans, lavait à grande eau, hier matin, le pont de la Louise, une longue péniche noire qui, depuis quelques jours, est amarrée au quai d'Austerlitz, non loin du pont de Bercy.
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Le Docteur Steeg, maire de Berlin, ou plus exactement, président de l'administration municipale de la capitale du Reich est, depuis quelques jours, on le sait, l'hôte de Paris. (1941)
Le pont de Tolbiac est dans le treizième arrondissement, c'est-à-dire dans une région de Paris où jamais, en aucun temps, chef d'État n'a mis le pied. (1895)
On va prochainement soumettre aux formalités d'enquête le projet d'ouverture de la rue du Transit, partie comprise entre la rue de la Glacière et la rue du Château-des-Rentiers. Cette portion du 13e arrondissement est généralement peu connue ces Parisiens du boulevard. C'est une région arrosée par la nauséabonde rivière de Bièvre, dont un des bras prend le nom de rivière morte. (1867)
Entre l'église Saint-Médard et la place d'Italie, la vieille et étroite rue Mouffetard se transforme à vue d'œil en une belle avenue de 40 mètres de largeur. (1868)
On visitait ces temps-ci, dans la salle des Fêtes de la mairie du 13e, une agréable exposition de toiles, aquarelles, dessins, organisé par le Cercle des Gobelins. (1928)
Dans la première circonscription du XIIIe arrondissement, M. Raymond Renaudière, qui a groupé sur son nom au premier tour près de 4.000 voix, est le seul candidat désigné pour battre au second tour le communiste dissident Gélis. (1932)
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements. (1862)
On a mis récemment à l'enquête un projet d'agrandissement de la Gare du chemin de fer d'Orléans, à Paris, qui consiste à étendre les dépendances de cette gare jusqu'au quai d'Austerlitz, par l'annexion de tout l'emplacement compris entre ce quai, la rue Papin et le boulevard de l'Hôpital. (1862)
Le treizième a toujours été la cité des pauvres. Il sue encore la misère avec ses îlots de maisons délabrées… avec la rue du Château-des-Rentiers, ô ironie, avec la Butte-aux-Cailles chère à Louis-Philippe. Et comme la misère va de pair avec la douleur, beaucoup d'hôpitaux, la Salpêtrière, la Pitié, Broca, Péan, des asiles, des refuges. Sur 33.500 électeurs, 28.000 paient de 500 à 1.200 francs de loyer par an. Au prix actuel du gîte, ces chiffres ont une triste éloquence ! On ne s'étonnera pas si le treizième est politiquement très à gauche… et même à l'extrême gauche. (1927)