En 1889, E. Pion, médecin vétérinaire, inspecteur de la Boucherie à Paris dénombrait 40 chèvres séjournant régulièrement à la Porte d'Italie et 15 à la Poterne des Peupliers.
En 1860, Il y avait un commissariat pour deux quartiers dans chaque arrondissement de Paris. Pour le 13e, ces commissariats étaient installés 36 route d'Italie pour Croulebarbe et la Maison-Blanche et 62 boulevard de l'Hôpital pour les quartiers de la Salpêtrière et de la Gare.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement.
M. Dion, cordonnier, âgé de soixante-cinq ans, demeurant 5, rue
des Cinq-Diamants, ne peut presque plus travailler à cause de sa
mauvaise vue aussi avait-il sollicité son inscription au bureau de
bienfaisance du treizième arrondissement.
Hier, un individu très correct, portant à la boutonnière le
ruban de la médaille militaire, se présentait chez le vieillard au
nom de la municipalité; il venait au sujet de la demande,
affirma-t-il, un supplément d'enquête étant nécessaire, et il lui
réclama certains papiers.
Pendant que M. Dion bouleversait tout chez lui pour trouver les
pièces réclamées, le faux inspecteur s'emparait des économies du
pauvre vieux, une somme de onze francs représentant le maigre gain
de sa semaine.
Ce n'est qu'après son départ que le cordonnier a constaté le vol
odieux dont il venait d'être victime. Il a été narrer sa
mésaventure à M. Pélatan, commissaire de police, qui fait
rechercher le malfaiteur. Celui-ci a déjà fait, de la même façon,
de nombreuses dupes dans le treizième arrondissement.
Deux satyres corrigés par la foule - 1907
Deux satyres corrigés par la foule
Le Journal — 24 septembre 1907
Deux sexagénaires, Émile Carditz et Lucien Villemard, demeurant en garni,
boulevard de la Gare, se livraient, hier soir, vers neuf heures, sur un banc de
la place d'Italie. à des actes immoraux des plus répugnants. Les passants
intervinrent rapidement et après avoir rossé d'importance let deux sadiques, les
conduisirent devant M. Yendt, commissaire de police du quartier de la
Salpêtrière, qui les envoya au Dépôt.
Faits divers
Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc - 1935
Sous la protection de la police, des ouvriers ont entrepris la
démolition de la trop fameuse cité Jeanne-d'Arc
Par la même occasion, les inspecteurs ont arrêté
Emmanuel-Léon Odoux, l'ivrogne qui dimanche avait blessé sa voisine de deux
coups de couteau.
Le Matin — 24 septembre 1935
La cité Jeanne-d'Arc était, hier matin, en état de siège. On sait que
cette cité, située entre la rue Nationale et la rue Jeanne-d'Arc, est
composée de plusieurs immeubles dont les logements sont devenus les plus
infects taudis que l'on puisse imaginer.
Depuis longtemps cet îlot a été déclaré d'une insalubrité totale et sa
démolition a été décidée. Il y a deux ans et demi, les locataires furent
invités à s'en aller, et touchèrent pour la plupart une indemnité.
Beaucoup d'entre eux obtempérèrent et vidèrent les lieux mais un curieux
phénomène se produisit alors bien que leurs locataires fussent partis, les
logements continuaient à être habités. La police ne fut pas longue à
comprendre au fur et à mesure que les premiers occupants partaient, d'autres
individus arrivaient, prenaient — à titre gratuit, bien entendu —possession
des logements et s'y installaient,
Il
s'agissait de personnages peu recommandables, de repris de justice, de
clochards, qui avaient ainsi résolu le problème du logement sans bourse
délier.
On se souvient d'ailleurs que l'an dernier, au 1er mai, la police eut
fort à faire pour réduire une bande de malfaiteurs qui s'y étaient réfugiés.
Hier matin commençaient les travaux de démolition, premiers travaux qui ne
comportent d'ailleurs que l'enlèvement des portes, des fenêtres, etc., et la
démolition des cloisons intérieures ces travaux ne dureront environ qu'une
dizaine de jours.
Quatre-vingts gardiens de la paix gardaient les issues, cependant que
d'autres agents accompagnaient des ouvriers à l'intérieur de l'immense
bâtiment. La police veillait, en effet, sur les travailleurs chargés de la
démolition. Protégés par les agents, les démolisseurs purent commencer leur
travail, malgré les menaces, les insultes et les vociférations de nombre
d'habitants. La police avait une autre mission à accomplir l'arrestation
d'un énergumène, Emmanuel-Léon Odoux, 47 ans, journalier, demeurant dans la
Cité, 73, rue Jeanne-d'Arc, qui, dimanche soir, avait blessé de deux coups
de couteau, à la gorge, dans les circonstances que nous avons relatées, sa
voisine Mme Hélène Royer, née Aubinet, 27 ans. Cet individu qui avait été
cerné par la police a été arrêté sans difficulté il a été envoyé au dépôt
par M. Frédérique, commissaire de police du quartier de la Gare.
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
La police a enfin réussi à mettre la main, hier, sur l'insaisissable Goirand, ce malfaiteur-protée dont Gaboriau eût fait certainement le héros d'un de ses romans, s'il avait vécu de son temps.
Depuis longtemps, plusieurs grandes maisons de tannerie des quartiers de la Maison-Blanche et Croulebarbe étaient victimes de vols de peau importants. Mais on n'avait jamais pu mettre la main sur les coupables...
Le cocher de fiacre, Émile Canetti se trouvait, hier soir, vers neuf heures, à la station de voitures située avenue de Choisy, à l'angle de la place d'Italie...
Le commissaire de police du quartier de la Maison-Blanche vient d'arrêter une fort jolie fille de vingt ans, Olda Régier, qui, en moins d'un an, a commis des vols pour une trentaine de mille francs, en usant de moyens assez curieux.
Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures, les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.