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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

En 1892, Mesdemoiselles Dufrène, disposant de hautes références, donnaient des leçons d'italien au 27 de l'avenue des Gobelins.


600 partisans de la désaffectation du mur d'enceinte de Paris et de la suppression des servitudes militaires se réunirent, le dimanche 6 mai 1894 en plein air à la Porte d'Italie pour défendre leurs revendications.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

menu-nouveautés Article - inclus

Noté dans la presse...

1869

Les quartiers pauvres

Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais.
Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles.

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C'est arrivé dans le 13ème

 Un soldat blesse une jeune fille

Un soldat blesse une jeune fille d'un coup de revolver

Il est lynché par la foule

Au cours d'une discussion, avenue des Gobelins, le soldat Charles Schaffer, du 516e régiment de chars d'assaut, a blessé d'une balle de revolver à la jambe droite Mlle Renée Lendeau, couturière, demeurant 28 bis, rue Pascal. La jeune fille a été admise à la Pitié.

Le soldat, lynché par la foule, a dû être transporté au Val-de-Grâce.

Le Matin —15/11/1926

 De singuliers visiteurs - 1923

De singuliers visiteurs

Paris-Soir — 9 octobre 1923

Vers minuit, Raoul Rouché, 67 ans, 39, rue du Château-des-Rentiers, dormait dans sa chambre lorsque deux inconnus firent irruption dans la pièce. L'un d'eux s'écria : « Dis-moi où est Marguerite, ma femme ? Il M. Rouché leur répondit qu'il l'ignorait. Après le départ des deux hommes, il se rendit au commissariat de son quartier où il porta plainte.


Faits divers

 Un meurtre rue Baudricourt - 1904

Un meurtre

Rue Baudricourt — Un mari jaloux — Un rival de cinquante ans — Deux coups de couteau  — Mort de la victime.

Le Matin — 30 aout 1904

La rue Baudricourt a été hier soir le théâtre d'un drame passionnel. Un nommé Armand Féler, journalier, âgé de trente-quatre ans, a tué de deux coups de couteau un ouvrier serrurier, Napoléon Stevenotte, âgé de cinquante ans.

Armand Fêler s'était marié, il y a quelques années, avec Marguerite Lenfant, de cinq ans plus jeune que lui. Très uni, le ménage occupait, au 71 de la rue Baudricourt, un logement d'un loyer annuel de 250 francs. Le mari travaillait dans une usine du quartier et rapportait régulièrement sa paye à sa jeune femme. Celle-ci était employée dans une usine du boulevard de la Gare. C'eût été le bonheur si Fêler ne se fût montré d'un caractère violent et jaloux.

Le mari, depuis quelque temps, avait pris ombrage des visites que M. Stevenotte, un vieil ami de la famille, faisait à sa femme. Il lui avait même consigné sa porte. Très gaie et très enjouée, Mme Fêler ne faisait que rire des soupçons de son mari.

« — On n'est pas jaloux d'un homme de cinquante ans » lui disait-elle en riant.

Au moment où, hier soir, vers sept heures, il regagnait son domicile, le journalier aperçut, à quelques pas de sa maison, Stevenotte et sa femme en conversation animée.

Il s'avança, la menace à la bouche :

« — Veux-tu te dépêcher de rentrer ? » dit-il à sa femme en la saisissant par le bras.

Napoléon Stevenotte voulut intervenir.

« — Ah c'est comme cela ! T'u prends sa défense, maintenant ? Je vais t'apprendre à t'occuper de ce qui te regarde ! »

Et avant que le vieux serrurier eût pu se mettre sur la défensive, il recevait en pleine poitrine deux terribles coups de couteau. Il tomba à la renverse sans pousser un cri, frappé à mort, et expira peu d'instants après.

Les témoins de cette scène tragique s'emparèrent du meurtrier qu'ils conduisirent au bureau de M. Yendt, commissaire de police.

Le corps de M. Stevenotte a été transporté à la Morgue, aux fins d'autopsie.

L'arme qui a servi à commettre le crime, n'a pu être retrouvée.

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)

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Le monument d'Ernest Rousselle

L'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Ernest Rousselle, qui fut président du Conseil municipal de Paris et du Conseil général de la Seine, a eu lieu hier dans le jardin du dispensaire de la Maison-Blanche. (1901)

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Décentralisation artistique

Peu de lecteurs du Journal soupçonnaient qu’une exposition rassemblât, à la mairie du treizième, des œuvres exquises de fraîche beauté. Qu'ils fassent voyage. Ils connaîtront un vieux quartier de Paris dont il est aisé d'apprendre le charme. (1912)

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M. Félix Faure à l’École Estienne

Les « écoles laïques » ont fait une armée de ratés, qui fatalement deviendra une armée de révolutionnaires. Les écoles professionnelles forment des ouvriers distingués, des artistes spéciaux qui sont placés avant d'avoir terminé leur apprentissage et qu'attend un avenir non moins heureux que paisible.
C'est donc avec joie que nous avons vu hier le chef de l'État honorer de sa présence l'inauguration de l'école Estienne. (1896)

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Menu faits divers

Faits divers

Le drame de la rue du Tage : Le parricide condamné à 5 ans de réclusion - 1935

Les Sorel ont abandonné le clair logis de Belleville et sont allés vivre, à l'autre bout de Paris, rue du Tage...

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Le drame de la rue du Tage - 1903

Un drame qui a causé une profonde émotion dans le quartier de la Maison-Blanche s'est déroulé, hier soir à dix heures, dans l'immeuble portant le numéro 8 de la rue du Tage

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Le drame de la rue Albert - 1907

Après avoir joué au Diabolo un forcené fait deux victimes.

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Le drame de la rue de Patay - 1892

Hier après-midi, un homme d'une quarantaine d'années s'affaissait sur le trottoir de l'avenue d'Ivry.

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Le drame de la rue Duméril - 1888

Le nommé Désiré Caritey, journalier, âgé de quarante ans, demeurant rue Duméril, 17, marié et père de trois enfants, avait avec sa femme, avant-hier soir, une vive discussion pour un motif bien futile.

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Les crimes d'un alcoolique - 1898

La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.

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Esclave de sa Colère - 1895

Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents.
C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.

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L'alcoolisme - 1895


Un bien triste individu - 1896


Un coup raté - 1891


Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907


Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907


Haustrate aux Assises -1907


Les étrangleurs des Gobelins - 1895


Un drame boulevard de l'Hôpital - 1897


Un jeu dangereux - 1897


Un héros de Gaboriau - 1901


Une bande d'aigrefins - 1897


Une singulière hallucination - 1901


Le cochon en ribotte - 1897


Les roulottiers - 1906


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