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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

A son inauguration, le pont de Tolbiac présentait une longueur totale de 295 mètres.


Par son vote du 26 mai 1859, la Chambre des députés décidait de porter, à compter du 1er janvier 1860, les limites de Paris jusqu'au pied du glacis de l'enceinte fortifiée. Cette loi désignait le 13ème arrondissement sous le nom d'arrondissement des Gobelins.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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Noté dans la presse...

1883

Fabrique d’asticots

S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne.
Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste !

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C'est arrivé dans le 13ème

 Deux oeufs cuisaient - 1915

Deux oeufs cuisaient.

Le Matin — 6 juin 1915

Deux œufs cuisaient dans la poêle, et le porteur aux Halles Adolphe Vialard, âgé de quarante ans, allait se mettre à table, hier matin, dans la modeste chambre qu'il occupe 166 bis, rue Nationale.

— Décidément, j'en ai assez ! déclarât-il soudain sa maitresse, Maria Monteiller, âgée de trente-quatre ans. Je sais que tu as remis à la maitresse de mon père une partie des outils qui me servent à « bricoler », et je t'en veux à mort !

La menace n'était pas vaine, car le coltineur — il est réparateur de parapluies, à l'occasion — s'empara d'un long poignard, et, à six reprises, le planta dans le flanc de sa compagne. Puis avec la même arme, toute ruisselante de sang, il se porta une douzaine de coups dans la poitrine. Prévenu aussitôt, M. Prodhon, commissaire de police du quartier de la Gare, fit transporter le couple à l'hôpital de la Pitié. L'état de Maria Monteiller n'inspire pas d'inquiétude. Par contre, on désespère de sauver le porteur aux Halles.


 Malheureuse mère - 1899

Malheureuse mère

Le Gaulois ― 12 mars 1899

Des agents ont trouvé hier matin, évanouie sur  un banc, boulevard Arago, une femme âgée d'une trentaine d'années, assez pauvrement vêtue et qui tenait dans ses bras une petite fille âgée d'un an.

La pauvre femme, qui mourait de faim, ainsi que son enfant, fut transportée à  l'hôpital Cochin.

Elle a déclaré qu'elle avait perdu il y a deux mois son mari et que depuis lors elle était plongée avec sa petite fille dans la plus affreuse misère. Il y a deux jours, elle avait quitté la ville qu'elle habitait et était venue à pied à Paris.


Faits divers

 Mystérieux combat au revolver boulevard Kellermann - 1914

Mystérieux combat au revolver boulevard Kellermann

Le Journal — 25 mai 1914

Une seule arrestation a pu être opérée

Une fusillade terrible mettait en émoi, hier après-midi, vers 5 h. 30, le bon populaire des dimanches qui musardait sur le talus des fortifications aux abords de la porte de Bicêtre.

Sans souci des paisibles promeneurs de l'alentour, une dizaine de louches individus venaient de choisir le terre-plein du boulevard Kellermann pour régler à coups de revolver un mystérieux différend ! La dangereuse bataille se serait prolongée et aurait pu faire des victimes dans le camp de ses témoins involontaires — car les balles sifflaient de tous côtés —si le bruit des détonations n'avait heureusement attiré l'attention du gardien de la paix Moreau, du treizième arrondissement, qui demeure à proximité. Celui-ci, quittant rapidement son domicile, s'élança vers les lieux de la rencontre, où il arriva bientôt, accompagné des deux sous-officiers Vantalon et Chambay. du 21e régiment colonial, qui s'étaient trouvés sur son chemin et immédiatement joints à lui. Mais il n'y avait plus, boulevard Kellermann, qu'un seul des belligérants, les autres, prévenus par une vigilante sentinelle, avaient fui et gagne le petit maquis de la zone militaire. Et encore celui qui restait là avait été contraint par ses blessures de renoncer à une prudente retraite : il avait été touché par trois balles aux bras et à la jambe gauche.

C'est un jeune homme de vingt ans, Henri Cavereau, menuisier, demeurant 38, rue d'Arcueil, à Gentilly. Il fut conduit d'urgence à l'hôpital de la Pitié, où il devait peu après faire à M. Fauvel, secrétaire du commissariat du quartier de la Gare, un étrange récit de la tragique aventure.

Il n'était, d'après lui, qu'une innocente victime de cette affaire. Comme il se promenait boulevard Kellermann. il avait rencontré, paraît-il, et tout à fait fortuitement, une bande d'apaches qu'il connaissait simplement sous le sobriquet des « Aminches de la Glacière » et qui, pour des raisons insoupçonnées, l'avaient menacé de le « buter ». Ses ennemis, en l'apercevant, avaient aussitôt brandi des revolvers et tiré dans sa direction. Lui, se voyant alors en état de légitime défense, avait à son tour sorti son arme, qu'il portait depuis quelques jours par précaution, et riposté en vidant son barillet chargé de six balles.

On avait trouvé effectivement près de lui un revolver vide de projectiles et qu'il avoua lui appartenir.

Il fut impossible d'obtenir du menuisier des renseignements plus précis. Chargés de rechercher ses farouches adversaires, les inspecteurs du quatrième district se sont immédiatement mis en campagne. Si Henri Cavereau a dit la vérité, il s'est défendu énergiquement : certaines dépositions ont permis de savoir, en effet, que trois des belligérants disparus, blessés également au cours de la bagarre, avaient été emportés par leurs « compagnons d'armes ».


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Un nouveau boulevard pour le 12e arrondissement ?

Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)

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Le puits artésien de la Butte-aux Cailles

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Menu faits divers

Faits divers

Les crimes d'un alcoolique - 1898

La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.

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Esclave de sa Colère - 1895

Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents.
C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.

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L'alcoolisme - 1895

Le boulevard de la Gare a été mis en émoi hier soir par un nommé Léon Marisson, âgé de trente-sept ans, terrassier, demeurant rue Xaintrailles.

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Un bien triste individu - 1896

Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.

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Un coup raté - 1891

L'avant-dernière nuit, vers trois heures du matin, une veuve Bricot, qui tient un garni 112, boulevard de la Gare, entendait tout à coup des cris provenant d'une chambre inoccupée de l'hôtel.

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Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907

Un inconnu abordait, hier soir, vers quatre heures trois quarts, dans la rue Nationale, le sous-brigadier des gardiens de la paix Honoré Mariton, du treizième arrondissement, et lui déclarait : Je viens de tuer un homme qui m'avait emmené dans sa chambre, 1, cité Jeanne-d'Arc. Conduisez-moi en prison.

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Le crime de la Cité Jeanne d'Arc - 1907

L'homme qui, la veille, avait étranglé, cité Jeanne-d'Arc, le journalier Jean Guérineau, a consenti à dévoiler enfin son identité.

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Haustrate aux Assises -1907


Les étrangleurs des Gobelins - 1895


Un drame boulevard de l'Hôpital - 1897


Un jeu dangereux - 1897


Un héros de Gaboriau - 1901


Une bande d'aigrefins - 1897


Une singulière hallucination - 1901


Le cochon en ribotte - 1897


Les roulottiers - 1906


Les escroqueries d'une jolie fille - 1897


Drame de la jalousie - 1905


La traite des blanches - 1923


Un meurtre boulevard de la Gare - 1897


Le crime de l'avenue d'Italie - 1897


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