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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Selon Le Petit Parisien du 24 juin 1923, qui rappelait qu'entre le pont National et le pont de Bercy, deux voies seulement sont ouvertes : la rue Watt et la rue de Tolbiac; il était question de réaliser un projet qui supprimerait la rue Watt. La mesure a soulevé dans le quartier une assez vive émotion : un comité de défense s'est constitué dont le président a fait une démarche auprès du préfet de la Seine.


Le groupe scolaire de la rue Fagon a été inauguré le 5 février 1899.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 L'Escroc des Pauvres - 1903

L'Escroc des Pauvres

Le Petit-Parisien — 28 mai 1903

M. Dion, cordonnier, âgé de soixante-cinq ans, demeurant 5, rue des Cinq-Diamants, ne peut presque plus travailler à cause de sa mauvaise vue aussi avait-il sollicité son inscription au bureau de bienfaisance du treizième arrondissement.

Hier, un individu très correct, portant à la boutonnière le ruban de la médaille militaire, se présentait chez le vieillard au nom de la municipalité; il venait au sujet de la demande, affirma-t-il, un supplément d'enquête étant nécessaire, et il lui réclama certains papiers.

Pendant que M. Dion bouleversait tout chez lui pour trouver les pièces réclamées, le faux inspecteur s'emparait des économies du pauvre vieux, une somme de onze francs représentant le maigre gain de sa semaine.

Ce n'est qu'après son départ que le cordonnier a constaté le vol odieux dont il venait d'être victime. Il a été narrer sa mésaventure à M. Pélatan, commissaire de police, qui fait rechercher le malfaiteur. Celui-ci a déjà fait, de la même façon, de nombreuses dupes dans le treizième arrondissement.


 A coups de baïonnette.- 19 janvier 1897 A CHANGER

A coups de baïonnette.

Le Matin - 19 janvier 1897

Le quartier de la Maison-Blanche a été, hier matin, le théâtre d'un drame sanglant. M. Joseph Brichet, garde républicain en retraite et propriétaire d'un petit; immeuble situé dans le passage des Malmaisons, a été frappé du plusieurs coups de baïonnette par un de ses locataires, un chiffonnier du nom de Guillon.

Ce Guillon était sorti récemment de la maison centrale de Poissy; il avait la prétention de transformer son logement en une sorte d'asile de nuit à l'usage de tous les vagabonds du quartier et des prisonniers libérés se trouvant sans domicile.

Naturellement, M. Brichet vit d'un très mauvais œil cette invasion 'de malfaiteurs dans un local lui appartenant, et il s'efforça de faire déguerpir et son singulier locataire et ses étranges amis.

Comme Guillon se refusait énergiquement à vider les lieux, M. Brichet trouva très pratique de faire démonter la porte et les fenêtres de son logement. Le chiffonnier résista quand même, et, hier matin, quand l'ex-garde républicain se présentait pour lui signifier de nouveau son congé, il se précipita sur lui, armé d'une vieille baïonnette et le frappa à la poitrine et aux jambes.

M. Brichet, blessé très grièvement, a été transporté à l'Hôtel-Dieu. Quant à l'auteur de cette tentative de meurtre, il été mis sur-le-champ en état d'arrestation et envoyé au Dépôt par M. Remougin, commissaire de police.


Lu dans la presse...

 Le puits artésien de la Butte-aux Cailles - 1868

Le puits artésien de la Butte-aux Cailles

Le forage atteint les 350 mètres

Le Journal des débats politiques et littéraires ― 18 septembre 1868

Les travaux du puits artésien qui est en cours d'exécution à la Butte-aux-Cailles, dans le 13e arrondissement de Paris, se poursuivent régulièrement, et la profondeur atteinte par l'instrument de forage dépasse aujourd'hui 350 mètres.

On sait que lorsque l'eau surgit au puits artésien de Passy, creusé a 580 mètres environ de profondeur, une diminution sensible se manifesta dans le débit du puits artésien de Grenelle. Le nouveau puits de la Butte-aux-Cailles doit être établi dans des conditions telles qu'il n'en résulte aucun appauvrissement dans la nappe aquifère qui alimente les deux premiers puits, et c'est à une autre nappe, située beaucoup plus bas dans le sol, qu'on se propose de demander son alimentation.

Photo Atget - Source : Gallica

Quant au mode de forage adopté pour le puits de la Butte-aux-Cailles, il diffère complément du système qui fut suivi pour creuser le puits de Grenelle, et qui consistait dans l'emploi de sondes ordinaires avec lesquelles on perçait un trou. Dans ce trou étaient successivement descendus des jeux de tubes de retenue eu tôle, qui diminuaient de diamètre à mesure que la pression extérieure exigeait la présence d'un nouveau tube. Les accidents furent nombreux dans le cours de l'opération, et le puits, commencé en 1834, ne fut achevé qu'au bout de sept ans.

Dans le système employé actuellement à la Butte-aux-Cailles l'instrument de forage est un trépan en fer forgé d'un poids considérable et qui est supporté par des tiges en bois de sapin qu'on réunit ou qu'on sépare très facilement au moyen d’armatures en fer fixées à leurs extrémités. Le trépan est assujetti à un déclic qui lui permet de se détacher de sa tige de suspension et, de frapper un certain, nombre de coups par minute sur les roches qu'on attaque.

Lorsque l'instrument a broyé une quantité suffisante de matériaux, ou le remonte et l'on procède au curage au moyen d'une cuiller. Cette cuiller consiste, dans un cylindre en tôle qui s'enfonce dans le sol par son propre poids, et dont le fond mobile se referme lorsqu'on remonte l'instrument, et empêche ainsi la sortie des matériaux dont elle s'est chargée.

Toutes les manœuvres nécessaires pour mettre en action le trépan ainsi que la cuiller sont faites, à l'instar du mode qui fut suivi au puits de Passy, par une machine à vapeur dont on accélère ou on ralentit à volonté la marche, suivant les exigences du travail. En moyenne, la hauteur à laquelle on soulève le trépan pour le laisser retomber n'excède pas 60 centimètres. En dépassant cette hauteur, on risquerait d'amener promptement la rupture des dents d'acier dont cette énorme pièce métallique est armée.


A lire également

1898, les travaux ne sont toujours pas terminés...

La Butte aux Cailles se modernise (1924)

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Ailleurs sur Paris-Treizieme

Le drame de la rue de Tolbiac : le cordonnier violent avait tué avec un tranchet - 1912

Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.

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Le drame de la rue de Tolbiac : un drame passionnel fait deux morts - 1906

Un drame passionnel s'est déroulé dans un hôtel meublé, 178, rue de Tolbiac. À cette adresse, les époux Beaucousin exploitent depuis plusieurs années un établissement de vins et logeur, fréquenté par une clientèle de maquignons.

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Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre - 1895

Deux frères, Georges et Hippolyte Primitif, âgés, le premier de trente-sept ans et le second de trente-deux manouvriers, demeurant dans le treizième arrondissement, avaient voué une haine implacable à un marchand de vin da la rue de Tolbiac

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Le drame de la rue de Tolbiac : double tentative de meurtre - 1895 (Petit-Parisien)

Une double tentative de meurtre a mis en émoi, hier soir, les habitants de la rue de Tolbiac, dans le quartier de la Maison-Blanche.

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Lu dans la presse...

La question de la zone parisienne

Ce n'est jamais sans un sentiment de gêne, pour ne pas dire de honte, qu'en arrivait aux portes de la grande, cité parisienne, on franchit cet espace de 250 mètres de largeur qui longe encore en une ceinture presque continue les fortifications et qu'on appelle la Zone. (1932)

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Les jardins des Gobelins menacés ?

Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre. (1933)

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Un syndicat des « rouspéteurs » vient de se créer à Paris

Nous sommes déjà près d'un millier dans le treizième arrondissement, déclare son fondateur, M. Chartrain de la rue Vaqndrezanne. (1927)

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L'ancienne nécropole Saint-Marcel

Une large tranchée est actuellement creusée, pour l'établissement d'une conduite cimentée, sur le trottoir, à l'extrémité du boulevard St-Marcel, près de l'avenue des Gobelins. (1913)

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La reconstitution des Gobelins

On sait que la reconstitution partielle des Gobelins fut entreprise, il y a près de deux ans, sous l'habile direction de MM. Formigé et Jossely.
La façade du nouveau, bâtiment est déjà en partie débarrassée, de ses échafaudages. (1913)

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La passerelle de la Maison-Blanche

Tout un coin du quartier de la Maison-Blanche est en fête : dans quelques jours on inaugurera solennellement la nouvelle et légère passerelle métallique qui, passant au-dessus des voies du chemin de fer de Ceinture, à la Glacière, relie maintenant entre eux deux points jusqu'à présent fort éloignés l'un de l'autre. (1907)

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Une masure s'effondre au « Camp marocain »

À deux pas de la porte d'Italie, dans un grand espace situé rue Bobillot, se trouve une succession de masures misérables qui furent habitées, il y a une vingtaine d'années, par des nomades africains, prompts à jouer du couteau. (1910)

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Les quartiers pauvres

Les quartiers pauvres et populeux de Paris sont négligés ou dédaignés par l'administration, tandis que les quartiers élégants sont « embellis » à grands frais.
Cette iniquité, à laquelle personne ne songe, et dont beaucoup de citoyens ont malheureusement à souffrir, a fini par provoquer les plaintes légitimes des habitants du 13e arrondissement, c'est-à-dire du coin abandonné qui comprend la route d'Italie, les Gobelins, la Bièvre et la Butte-aux Cailles. (1869)

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Un syndicat d'indigents

La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)

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L'épidémie de la Maison-Blanche

Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)

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La reconstruction des Gobelins

Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)

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Sauvons les Gobelins !

Dans la pénurie lamentable des crédits affectés aux beaux arts, le budget des Gobelins est peut-être le plus précaire. (1912)

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La voiture de la Mie de Pain

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Les travaux à réaliser dans le XIIIè

La revue "Les Annales industrielles" a dressé la liste des travaux de voirie à réaliser dans le XIIIè arrondissement (1893)

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