La société des fourneaux de Saint-Vincent de Paul, le 5 novembre 1897 ouvraient, comme chaque année, ses fourneaux (au nombre de 26 en 1897) qui restèrent ouverts jusqu’au 30 avril 1898, tous les jours non fériés, de huit heures à onze heures du matin. Trois d'entre eux étaient situés dans le 13ème : 45 rue Corvisart, 35 rue de la Glacière et 87 bis rue Jenner. Avec un bon de dix centimes, les malheureux recevaient une portion de pain, bouillon, viande, légumes, etc. enfin, de quoi se réconforter. Ces établissements charitables étaient dirigés par les Sœurs.
La rue du Petit Banquier que Balzac et Victor Hugo rendirent célèbre, perdit son nom au profit du peintre Watteau par décret impérial du 27 février 1867.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Les jardins des Gobelins forment dans un quartier populeux une oasis de fraîcheur et de verdure. Ils couvrent près de trois hectares et constituaient naguère une île entre deux bras de la Bièvre.
Hier matin, à cinq heures, M. Guillou, teinturier, demeurant 2, passage
Moret, apercevait, flottant sur la Bièvre, devant Guillet, une serviette en cuir
noir.
Le teinturier repêcha l'épave, et grande fut surprise en constatant qu'elle
contenait pour 6.000 francs environ de valeurs diverses.
La précieuse trouvaille a été déposée par M. Guillou au bureau de M.
Perruche, commissaire de police, qui a ouvert une enquête.
Vol de poires au jardins des Gobelins - 1873
Vol de poires au jardins des Gobelins
Le Journal des débats politiques et littéraires — 5 septembre 1873
La manufacture nationale des Gobelins a pour annexe un immense jardin avec
potager et verger où les fruits sont cultivés cum arte d'après les bonnes
traditions et selon la méthode de La Quintinie. Il y a là des pêches qui
rivalisent avec celles des fameux espaliers de Montreuil et des poires qui, pour
la grosseur et le fondant, n'ont rien de comparable.
L'avant-dernière nuit, des malfaiteurs ont pénétré l'aide d'escalade et
d'effraction, dans le verger et l'ont dévalisé. Ils ont emporté notamment 500
poires magnifiques en pleine maturité.
Ces déprédateurs ont causé encore, plus de dommage par ce qu'ils ont brisé et
détruit que par ce qu'ils ont emporté.
Le commissaire de police du quartier Croulebarbe a immédiatement commencé une
enquête, et les indices recueillis permettent d'espérer que les coupables ne
tarderont pas à tomber entre les mains de la justice.
Faits divers
1897 - Une Bande d'Aigrefins - Petit Journal 22/01/97 P13
Une Bande d'aigrefins
Le Petit Parisien – 22 janvier 1897
Depuis longtemps, plusieurs grandes maisons de tannerie des quartiers de
la Maison-Blanche et Croulebarbe étaient victimes de vols de peau importants.
Mais on n'avait jamais pu mettre la main sur les coupables, que l'on
ne soupçonnait point d'ailleurs, quand le fait suivant a fait découvrir
les voleurs.
M. J. tanneur, rue des Cordelières, constatait ces jours derniers l'absence
d'un des employée de ses bureaux, Paul Déterre, âgé de vingt ans. Il s'aperçut
en même temps de la disparition de plusieurs ballots de peaux représentant une
très forte somme. Déterre ne revenant pas au bureau, les soupçons da l'industriel
se portèrent sur lui. Il en fit part à M. Perruche, commissaire de police, qui
ouvrit une enquête d'où il ressortit que Deterre avait été employé dans
les diverses maisons où des vols avaient été commis auparavant.
Le magistrat, continuant son enquête, ne tarda pas il acquérir la certitude
de la culpabilité de Deterre. Plusieurs autres individus furent également découverts
comme ses complices et formant une bande parfaitement organisée.
Voici comment ils opéraient :
Déterre remettait les cuirs volés à un nommé Auguste Thomin, représentant
de commerce en cuirs et peau, qui feignait de les livrer à un fabricant de cambrures,
Louis P. demeurant 34, rue Michal celui-ci s'en servait parfois pour exécuter
les commandes qui lui étaient faites, mais généralement, il les cédait à d'autres
négociants, de bonne foi ceux-là, pour un prix inférieur aux cours établis,
sous prétexte qu'il y avait dans ses magasins un trop plein de marchandises.
C'est ainsi que M. B. rue de Belleville, lui acheta le dernier stock de
cuirs volé à la maison J. rue des Cordelières.
Hier, les inspecteurs Basset et Aubert mettaient en état d'arrestation
Deterre, Thomin, Louis P. et un nommé G… négociant établi dans le quartier de
la Butte-aux-Cailles, ainsi que le commis de ce dernier, Alfred Mannat. D'autres
membres de cette association d'aigrefins sont activement recherchés et l'on
s’attend à de nouvelles arrestations sensationnelles.
Cette affaire a produit une vive émotion dans le treizième arrondissement,
où les coupables étaient très connus.
On donne à la rue de la Croix-Rouge la dénomination de Domrémy. village du département des Vosges, où naquit Jeanne d'Arc; la route de Fontainebleau devient route d'Italie, la place de la barrière d'Ivry devient la place Pinel... (1868)
Si le vieil hôtel de Sens est, sur la rive droite de la Seine, un édifice curieux à voir, deux hôtels non moins anciens et tout aussi intéressants s'offrent sur la rive gauche, dans le quartier des Gobelins, aux yeux des amateurs du gothique. (1878)
Le boulevard Saint-Marcel prend naissance au boulevard, de l'Hôpital, vis-à-vis la Salpêtrière, et va aboutir en ligne directe à l'avenue des Gobelins, où il se rencontre avec les boulevards Arago et Port-Royal pour former un spacieux rond-point. (1882)
Un nommé Alexis Fellion, âgé de trente-six ans, ouvrier corroyeur, avait fait la connaissance, il y trois mois environ, d'une jeune ouvrière mégissière avec laquelle il se mit en ménage. Ils demeuraient rue du Champ-de-l'Alouette.
En sortant du théâtre, hier soir, un négociant du quartier des Gobelins, M. Léon Xavier, accompagné de sa femme, entrait dans un café du boulevard Saint-Marcel et entamait, avec un ami, une partie de jacquet.
Au numéro 10 de la rue Barrault, dans un petit logement situé au troisième étage, une jeune femme de vingt-six ans, Mme Louise Breton, née Devrot, a tenté de se tuer avec son enfant.
Deux frères. Charles et Victor Deschamps, âgés de vingt et vingt-deux ans, rêvaient depuis longtemps d'installer dans le quartier de la Gare un magasin de bicyclettes.