La rue du Dessous des Berges est située à 20 mètres au dessus des berges.
Le dernier étang du quartier de la Glacière fut comblé en août 1881 et sur son emplacement, on construisit une gare de marchandise connue sous le nom de gare de Rungis.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé.
Un employé de commerce, M. Julien Pichet, âgé de 24 ans et
demeurant 12, rue des Peupliers, qui regagnait son domicile,
passait la nuit dernière vers onze heures rue de Tolbiac quand, à
l'angle de l'avenue d'Ivry, il fut accosté par trois individus qui,
sans plus de façon, lui réclamèrent son porte-monnaie. Le jeune
homme mit bien la main à la poche, mais pour en retirer un revolver
qu'il braqua sur les rôdeurs en les invitant à prendre le large
Comme l'un des apaches esquissait un geste menaçant, l'employé
fit feu, et le malandrin roula sur la chaussée, atteint à la jambe
gauche.
Des agents, accourus, relevèrent le blessé, dont les compagnons
s'étaient prestement enfuis.
Celui-ci, un nommé Gaston Moreau, dix-huit ans, dit le « Frisé
de la Glacière », a été transporté à l'hôpital Cochin, à la
disposition de M. Delanglade, commissaire de police du quartier.
Un Cheval dans une boutique - 1897
Un Cheval dans une boutique
Le Petit-Parisien ― 27 mars 1897
Le fiacre numéro 7119 descendait hier matin, vers dix heures et demie,
l'avenue de Choisy, lorsque le cheval s'emballant tout à coup partit à fond de
train, malgré les efforts que faisait le cocher pour le contenir.
Tout à coup la bête affolée obliqua à droite, puis alla donner tête baissée
dans la porte vitrée d'une boutique de porcelaine, située au numéro 196.
Le marchand, M. Braul, était heureusement dans le fond du magasin, car l'élan
du cheval fut si violent qu'il entra entièrement dans la boutique, brisant
glaces, comptoir, vaisselle, potiches, etc.
Il a fallu pénétrer à l'intérieur de la porcelainerie par une porte ouvrant
sur le corridor pour dételer l'animal.
La pauvre bête s'est fait des blessures telles qu’il faudra sans doute
l'abattre. Le fiacre est également fort endommagé.
Quant aux dégâts causés dans la boutique, ils sont considérables.
Faits divers
DRAME DE LA JALOUSIE - 1905
Drame de la jalousie
Le Petit Parisien — 16 août 1905
Avenue des Gobelins. — Un Stratagème qui réussit souvent. —
A Coups de Revolver.
Un drame provoqué par la jalousie a mis en émoi, hier soir, vers cinq heures,
les habitants de l'avenue des Gobelins et plus particulièrement ceux de l'immeuble
portant le numéro 45 de la rue Auguste-Blanqui.
A cette adresse habitaient, depuis plusieurs années, M. Albert Béralle, âgé
de trente ans, ciseleur, et sa femme, Lucienne, une charmante blonde de vingt-six
ans. Le ménage vivait parfaitement heureux, quand, il y a quelques semaines,
Béralle apprit que sa femme entretenait d'intimes relations avec un employé
aux Halles, Pierre Ponsin, âgé de quarante-trois ans, domicilié avenue d'Italie.
A l'annonce de cette nouvelle, le ciseleur résolut de se venger.
A cet effet, lundi matin, au moment de se rendre à son travail, il expliqua
à sa femme qu'une commande pressée le retiendrait une partie de la nuit à son
atelier et qu'il ne rentrerait que fort tard.
Heureuse de cette circonstance, qui servait admirablement ses desseins intimes,
Mme Lucienne Béralle s'empressa de prévenir son amant, qui ne tarda pas à accourir.
Mais, au moment où Pierre Ponsin franchissait le seuil de la maison, Albert
Béralle se dressa soudain devant lui et tira dans sa direction un coup de revolver
qui ne l'atteignit point.
Affolé, l'employé aux Halles s'enfuir de toute la vitesse de ses jambes mais
il fut bientôt rejoint, avenue des Gobelins, par le mari outragé qui, cette
fois, presque à bout portant, fît feu sur lui à cinq reprises. Atteint par deux
projectiles, au cou et à l'avant-bras droit, Pierre Ponsin s'affaissa pendant
que les passants s'emparaient du meurtrier, qu'ils conduisirent au commissariat
du quartier de la Maison-Blanche, d'où M. Pélatan le fit diriger sur le dépôt.
Quant à Pierre Ponsin, dont l'état est grave, on a dû le transporter à l'hôpital
de la Pitié.
L'Office public des habitations de la Ville de Paris a entrepris, il y a quelques années, la construction de plusieurs groupes d'habitations à bon marché dans divers quartiers populeux de la capitale. L'un de ces groupés, sis dans le XIIIè arrondissement et dont la construction a été commencée en 1930, vient d'être terminé. (1933)
Cet après-midi, à 15 heures, a eu lieu, boulevard Kellermann, près de la porte d'Italie, l'inauguration du monument érigé à la gloire des mères françaises. La cérémonie s'est déroulée en présence du président de la République et de Mme Albert Lebrun, et de hautes personnalités. (1938)
La Société de la Croix-Rouge française a inauguré, hier après-midi, l'hôpital-école qu'elle a fait édifier, rue des Peupliers, dans le treizième arrondissement. (1908)
Dimanche dernier, il s'est passé sur le bord de la Bièvre, dans l'enceinte de Paris, un fait qu'on ne saurait trop hautement signaler à l'opinion publique et aux autorités.
M. Jouin, sous-chef de la Sûreté, était avisé, il y a une quinzaine de jours, par des commerçants du quartier des Gobelins, qu'un ouvrier, occupé dans une usine voisine, vendait à vil prix des liqueurs et notamment de l'absinthe.
Les gardiens de la paix Savineau et Grassi étaient de service hier matin vers cinq heures, rue de Tolbiac, lorsqu'ils virent apparaître, échevelé et les yeux hagards, l'ouvrier cordonnier Hippolyte Delmas
Un crime dont les mobiles restent encore mystérieux a été commis hier soir, à six heures et demie, au numéro 23 de l'avenue d'Italie, dans une petite boutique habitée par un brocanteur, âgé de soixante-trois ans, nommé Estault.