Le 23 juillet 1892, un ouvrier tourneur en bronze, nommé Dubru, se suicidait en se jetant dans la Bièvre, boulevard d’Italie. Son corps fut transporté à la Morgue.
La rue Küss honore le dernier maire français de la capitale alsacienne en 1871, année de sa mort, le jour même où les députés de l'Assemblée nationale décidèrent de céder l'Alsace et la Lorraine à l'Allemagne. Émile Küss était un savant physiologiste de la faculté de Strasbourg.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Dimanche, dans la nuit, un craquement sinistre a éveillé les locataires d'un des vieux immeubles de cette rue. une maison d'un étage, portant le numéro 10. D'un coup la maison s'était lézardée du haut en bas. menaçant de s'effondrer.
Avenue des Gobelins, vers cinq heures et demie du matin, deux ouvriers âgés
de vingt-sept et de vingt-neuf ans, Maurice Lindet et Armand François,
demeurant, le premier, 4, rue Jonas, le second 46, rue des Cinq-Diamants, se
prirent de querelle, on ne sait pour quel motif, avec des inconnus.
La disputé tourna tien vite au tragique et les couteaux se mirent de la
partie.
Quand, attirés par le bruit, des gardiens de la paix intervinrent, ils
aperçurent plusieurs individus qui fuyaient à toutes jambes, et trouvèrent
étendus sur le sol, grièvement blessés, Armand François et Maurice Lindet.
Celui-ci avait la joue gauche traversée d'un coup de couteau son camarade
avait été atteint à la tête et au côté gauche.
Transportés à l'hôpital de la Pitié où M. Yendt, commissaire de police, alla
les interroger, les deux blessés n'ont pu donner qu'un signalement assez vague
de leurs agresseurs.
Encore un accident en Seine. - Le Figaro – 27 mars 1897
Encore un accident en Seine.
Le Figaro – 27 mars 1897
Ils sont fréquents, depuis quelque temps.
Hier matin, vers sept heures, la péniche la Vénus, remorquée par le Pinson
et chargée de pierres meulières, remontait le cours de la Seine. Par suite d'une
fausse manœuvre, le bateau a si violemment heurté la patte d'oie posée en face
du n° 29 du quai d'Austerlitz qu'elle l'a renversée.
Par suite de ce heurt,
une voie d'eau s'est déclarée à bord, mais elle a été assez rapidement aveuglée
par les pompiers de la rue Jeanne-d'Arc.
Faits divers
En jouant - 1912
En jouant.
Le Matin — 6 mai 1912
Deux gamins jouaient, hier, vers six heures du soir, devant une tranchée,
avenue des Gobelins. Des cordages entouraient le trou, profond de cinq
mètres, qui s'ouvre devant la manufacture nationale des Gobelins, où des
branchements sont effectués par le service des eaux de la Ville de Paris.
Mais, les gamins sont imprudents. Ils ne prirent pas garde aux cordages
et s'amusèrent à grimper sur des planches disposées autour de la tranchée.
Un grand cri ! La planche a basculé. Le jeune Eugène Fessy, âgé de quinze
ans, demeurant chez ses parents, 32, rue Broca, est tombé au fond du trou.
Son petit camarade a essayé de le retenir, mais il a été entraîné dans la
chute.
Fort heureusement, on le relève sans aucun mal.
Mais Fessy a le visage ensanglanté. Il a une plaie contuse à l'arcade
sourcilière. Les agents le transportent aussitôt à l'hôpital de la Pitié.
Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Le nommé Désiré Caritey, journalier, âgé de quarante ans, demeurant rue Duméril, 17, marié et père de trois enfants, avait avec sa femme, avant-hier soir, une vive discussion pour un motif bien futile.
La rue des Malmaisons, inconnue de bien des Parisiens, est située avenue de Choisy, le long du chemin de fer de ceinture. À part quelques commerçants de détail, elle est habitée presque exclusivement par des ménages de chiffonniers.
Bien que Sénèque ait dit « La colère est une courte folie », elle n'est pas toujours excusable, surtout lorsqu'elle se manifeste par des accès trop fréquents. C'est le cas de la nommée Augustine Couffier, âgée de trente-huit ans, ménagère, demeurant rue des Malmaisons.
Les gardiens de la paix Déom et Métayer étaient de service l'avant-dernière nuit, vers trois heures et demie, dans la rue du Moulin-des-Prés, lorsque les cris « Au secours ! à l'assassin ! » poussés par une voix de femme, retentirent soudain dans la rue Gérard.