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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Le 1er juillet 1914, à la suite d'une erreur d'aiguillage, les tramways Choisy-Chatelet et Vitry Chatelet entraient en collision avenue des Gobelins. Trois voyageurs étaient légèrement blessés.


La rue de Lourcine a pris le nom de rue Broca en 1890.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Cris séditieux - 1894

Cris séditieux.

Le Matin — 24 novembre 1894

Un individu qui criait hier soir : Vive l'anarchie ! » dans la rue Nationale a été arrêté par les agents.

Conduit aussitôt devant M. Bolot, commissaire de police du quartier de la Gare, cet homme a dit se nommer Alphonse Chauvel, cordonnier. Il a ajouté qu'il avait proféré ce cri pour ennuyer... sa femme,

Cette excuse n'a pas paru suffisante au magistrat, qui a envoyé Chauvel au Dépôt.


 Le drame de la rue Gandon - 1894

Le drame de la rue Gandon

Le Radical — 3 décembre 1894

Des cris partant d'une maison composée seulement d'un rez-de-chaussée, habité par les époux Jouy, âgés, le mari de cinquante-neuf ans et la femme de cinquante-six, mettaient en émoi ; hier, vers huit heures du soir, les habitants de la rue Gandon.

Quelques-uns se précipitèrent dans le logement et aperçurent M. Jouy, qui est estropié, étendu sans connaissance sur le plancher, portant au crâne une profonde blessure, et Mme Jouy, que son fils Joseph, âgé de dix-huit ans, maintenait sur le sol, la frappant avec rage.

Le misérable qui était ivre, avait eu une discussion avec son père qui lui reprochait de ne jamais travailler. Furieux, il lui avait porté en pleine poitrine un coup de pied qui l'avait fait choir à la renverse, la tête sur l'angle d'une commode.

À ce moment, Mme Jouy étant intervenue, le forcené s'était rué sur elle.

Cet ignoble personnage est au Dépôt.

M. Joux, qui a, en outre, plusieurs côtes brisées, a été transporté, à l'hôpital de la Pitié. Son État est désespéré.


LIEUX DU TREIZIÈME

 Le marché des Gobelins - 1867

Le marché des Gobelins

Le Figaro — 6 aout 1867

Nous avons fait hier un voyage d'exploration dans les régions lointaines et inhospitalières du 13e arrondissement. Nous y avons découvert un nouveau marché, construit en briques et sur caves, d'après le système si heureusement adopté aujourd'hui.

Le marché des Gobelins en 1868

Ce marché est assurément, après les halles centrales, le mieux réussi. Son appropriation utile n'exclut pas une certaine élégance. Il est vaste, aéré, léger de construction, affectant la forme d'un long rectangle terminé en pentagone à ses deux extrémités.

Il est situé entre la manufacture des Gobelins et l'ancienne barrière d'Italie ou de Fontainebleau, sur le côté gauche en sortant de Paris. Ce spécimen du Paris nouveau semble étonné de se trouver là en avant-garde c'est comme une carte de visite déposée par M. Haussmann dans les quartiers éloignés ou primitifs où rôtit le filet de cheval.

De grands mouvements de terrain devant avoir lieu l'année prochaine pour adoucir les pentes de la rue Mouffetard et du boulevard de l'Hôpital, le marché, dont les deux entrées principales font face à ces deux voies, se trouve actuellement en. contre-bas de trois mètres au moins, mais des travaux partiels et provisoires sont entrepris pour le rendre abordable.

Il n'est pas encore baptisé ni livré à la consommation publique : On met la dernière main aux aménagements intérieurs qui se composent d'un rang simple sur chaque côté, adossé aux murs et d'un rang double dans le milieu.

Il sera inauguré le 15 août prochain et s'appellera, sans doute, marché des Gobelins.

Plan de 1889


Quelques années plus tard ...

Le marché des Gobelins.

Le Journal ― 30 juin 1901

Le marché des Gobelins, désaffecté et en partie inoccupé depuis nombre d'années, doit être démoli.

Le terrain de ce marché doit être morcelé et mis en vente, déduction faite de l'emprise nécessaire au prolongement de la rue Primatice jusqu'à la rue Philippe-de-Champagne.

Les habitants du quartier se demandent pourquoi le marché, qui n'offre aucun intérêt historique, n'a pas encore disparu.


En 1914, le marché existait toujours et la jeunesse des Beaux-Arts y organisa, le 22 juin, le bal annuel des QUAT'Z'ARTS sur le thème de la guerre de Troie et de l'Illiade. Comme à l'habitude, les costumes étaient sommaires (NdE)


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