La place de Rungis porta un temps le nom de place Barrault.
En septembre 1896, M. Perruche, commissaire de police des quartiers de la Salpêtrière et de Croulebarbe était amené à enquêter sur le vol d'un perroquet.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le enquête est ouverte, en ce moment, à la Préfecture de la Seine, sur le projet des stations à établir sur le chemin de fer de Ceinture, dans les 13e, 14e, 15e et 16° arrondissements.
C’est ainsi qu’on pourrait nommer la journée d’hier, au cours de laquelle il
n’a été question que de coups de revolver et de coups de couteau.
Un sujet belge, Mime, se trouvant en état d’ivresse, cherche noise, rue de la
Butte-aux-Cailles, à un sieur Beaucheron. Les agents Rostan et Carpentier
interviennent. Mime décharge un- revolver sur le groupe et blesse Beaucheron
au-bras gauche.
Le meurtrier qui s’enfuyait a pu être arrêté.
Terrible accident - 1897
Terrible accident.
Le Rappel — 28 juillet 1897
A la brasserie P…, située rue Nationale, un ouvrier brasseur, du nom de Jean
Bouschbacher, était occupé hier à vider un sac de houblon dans un bac situé
derrière une cuve contenant 6 hectolitres de bière en ébullition, quand il fit
un faux pas et tomba dans le liquide bouillant.
Aux cris épouvantables qu'il poussait, ses camarades accoururent et le
retirèrent. Le malheureux était cruellement brûlé aux jambes et au ventre, et
c'est dans un état désespéré qu'il a été transporté à l'hôpital Cochin.
Faits divers
Au bas de la pente - 1911
Au bas de la pente.
Le Matin ―2 octobre 1911
Hier matin, à deux heures, il soufflait un vent violent. Dans sa chambre
du premier étage, donnant sur la rue de l'Amiral-Mouchez, numéro 18, Mme
Baugrand entendait ses enfants se plaindre du froid qui entrait par de trou
d'un carreau brisé. Elle se leva pour boucher l'ouverture avec un journal.
Mais comme elle arrivait auprès de la fenêtre, elle entendit dans la rue un
cri « A moi ! A moi ! »
Elle regarda. Quatre silhouettes fuyaient dans la nuit. Au milieu de la
chaussée, un homme gisait, la face à terre. Vite, Mmes Baugrand descendit.
Deux ouvriers qui, d'un débit voisin, avaient également entendu les cris
d'appel, MM. Pelletier et Linetti, étaient déjà près de l'homme ; ils
reconnaissaient justement an locataire du même hôtel meublé qu'ils
habitaient dans la rue, au numéro 49, M. Dumonceau.
Le malheureux était mort. Il avait été frappé de six coups de couteau.
Les deux ouvriers coururent chercher des agents, qui transportèrent le corps
au poste central du quatorzième arrondissement.
L'identité véritable de la victime fut une surprise. M. Dumonceau était
en réalité le comte Henri-Marie-Joseph Dumonceau de Bergenbal, né à
Bruxelles en 1875. Issu d'une excellente famille, à la suite d'écarts de
jeunesse, il avait déserté l'armée belge, où il était officier. Passé en
France, il s'était engagé dans la légion étrangère. Son temps de service
expiré, après être resté quelque temps au bastion 84 du boulevard Brune, il
était venu habiter en garni, au mois de juillet, à l'hôtel de la, rue de
Amiral-Mouchez, où il avait un de ses amis, connu simplement sous le nom de
Pierre. Tour à tour comptable dans diverses maisons, rue Rochechouart et rue
Séguier, depuis quinze jours il avait cessé de travailler. Sa famille, par
l'intermédiaire de Me Auguste Scheyven, notaire à Bruxelles, lui faisait
tenir une pension mensuelle de 150 francs. Le comte de Bergenbal, qui
fréquentait par goût un certain nombre de débits peu sûrs, a-t-il été
l'objet d'une vengeance ? On le croit. La Sûreté recherche activement le
meurtrier.
Le meurtrier du Comte
Le Matin ― 3 octobre 1911
Le service de la Sûreté recherche meurtrier du comte Ferdinand du
Monceau de Bergendaël qui fut tué l'avant-dernière nuit ainsi que
nous l'avons raconté, rue de l'Amiral-Mouchez. La victime, qui payait
fréquemment à boire à des individus interlopes dans des bars de la rue
de Tolbiac a dû être frappé par un de ces apaches. Le cercle des
investigations se resserre peu à peu et une arrestation est imminente.
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Il y a trois ans, les époux Vey louaient un appartement d'un loyer annuel de 185 francs, au rez-de-chaussée d'un immeuble sis 28, rue des Cordelières, dans le quartier des Gobelins.
La rue Baudricourt a été hier soir le théâtre d'un drame passionnel. Un nommé Armand Féler, journalier, a tué de deux coups de couteau un ouvrier serrurier, Napoléon Stevenotte.
On appelle arlequins les restes des grands restaurants, lycées, etc., qui, après avoir été accommodés par certains commerçants exploitant ce commerce, sont revendus par eux, pour quelques sous, aux ouvriers nécessiteux.
À trois heures du matin, boulevard Arago — le boulevard Liabeuf, comme l'appellent maintenant, les apaches du quartier — une fusillade terrible s'est engagée entre agents et rôdeurs, sur l'emplacement même où fut exécuté le meurtrier de la rue Aubry-le-Boucher.
Mardi, vers trois heures du soir, au coin de la rue Damesme et de la rue Bourgon, le terrassier Fleurât qui, avec ses camarades, creusait la terre, pour l'aménagement d'un fournil, découvrait à moins d'un mètre du sol et quinze métrés environ de la rue, une caisse en bois tout à fait vermoulu, de 1 mètre 50 de large et 2 mètres de long.