La place Valhubert porte le nom du général Jean-Marie Mellon Roger, plus connu sous le nom de Jean-Marie Valhubert (également orthographié Walhubert) qui fut tué à la bataille d'Austerlitz. Celui-ci a sa statue à Avranches.
L'avenue des Gobelins mesurait, à son inauguration, 880 mètres de long sur 40 de large.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement.
Une ménagère, Mme Mélanie Compagnier, demeurant 58, rue Clisson, en voulait
depuis un temps immémorial à une couturière, Mme Louise Leprince, 21 ans,
domiciliée dans la même maison. Hier. matin, vers 2 h., comme la couturière
rentrait chez elle, la vindicative femme, qui la guettait dans l'escalier, se
précipita sur elle et la frappa de quatre coups de couteau dans la poitrine. La
blessée, dont l'état parait des plus graves, a été transportée à Cochin. La
coupable à réussi à prendre la fuite.
A bon chat… - 1923
A bon chat…
Paris-Soir — 9 octobre 1923
Mme veuve Pestre, 55 ans, 16, avenue des Gobelins s’est
présentée au commissariat du quartier Croulebarbe et a déclaré
qu’elle avait été griffée aux jambes et mordue à la main par un
chat qui se trouvait devant une boulangerie, 26, avenue des
Gobelins. On abattra sans doute le minet si on le retrouve.
Faits divers
Un ménage devenu la terreur des environs - 1875
Un ménage devenu la terreur des environs
Le Figaro ― 15 septembre 1875
À propos du drame de la rue des Prairies, nous donnions hier quelques détails
sur ce quartier éloigné de Paris. Voici aujourd'hui un autre crime, commis tout
à fait aux antipodes, dans un autre quartier aussi excentrique, mais bien plus
mal habité encore.
Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit
à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur
des environs. Le mari était un de ces industriels qui, le soir sur le boulevard
vous abordent mystérieusement pour vous offrir des joncs véritables à treize
sous, des livres défendus ou des photographies obscènes. La femme et les filles
avaient des métiers au moment aussi étranges.
Quant à l'intérieur de la maison, on le connaissait peu. Il ne faisait pas
bon y aller, surtout si c'était pour y réclamer le montant d'une dette. On était
reçu par toute la bande, qui vous tombait dessus à coups de bâton, de pierres
ou de pioche, et il fallait déguerpir au plus vite, sous peine d'être assommé.
C'est ainsi qu'a été reçue hier une voisine, qui avait aidé ces gens dans
un travail et qui, ayant voulu insister pour être payée, a été tellement maltraitée
qu'elle a succombé dans la nuit.
Sur le rapport des voisins, toute la famille a été arrêtée.
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
D'audacieux bandits, des jeunes gens, si l'on en croit le signalement donné par les victimes, ont opéré, l'autre nuit, d'abord rue du Bois-de-Boulogne, à Neuilly, puis rue Brillat-Savarin, en utilisant une automobile volée.
Rue Brillat-Savarin, dans un modeste logement du troisième étage, habitait depuis quelque temps un journalier, Jean Simon, âgé de quarante ans, et sa fille, laquelle fréquentait un employé de commerce, Lucien Grandet, qui venait la voir quotidiennement.
Un drame sanglant s'est déroulé hier soir, vers huit heures et demie, au n°204 de la rue de Tolbiac. M. André Gastin, âgé de quarante-cinq ans, établi marchand de vins à cette adresse, avait cessé son commerce le mois dernier, mais il continuait d'habiter le rez-de-chaussée de l'immeuble.
Il semble que seule la neurasthénie ait poussé Paul Seguin, quarante-neuf ans, commis boucher, vouloir tuer sa femme pour se loger ensuite une balle dans la tête.
Le cordonnier Auguste Seigneur, âgé de vingt-huit ans, est un homme d'une extrême violence. Il comparaissait, hier, devant la cour d'assises de la Seine sous la double accusation d'homicide volontaire et de coups et blessures.