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UNE ÉVOCATION DU 13ÈME ARRONDISSEMENT DE 1860 AUX ANNÉES 30

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SAVIEZ-VOUS QUE...

Par son vote du 26 mai 1859, la Chambre des députés décidait de porter, à compter du 1er janvier 1860, les limites de Paris jusqu'au pied du glacis de l'enceinte fortifiée. Cette loi désignait le 13ème arrondissement sous le nom d'arrondissement des Gobelins.


La place Valhubert porte le nom du général Jean-Marie Mellon Roger, plus connu sous le nom de Jean-Marie Valhubert (également orthographié Walhubert) qui fut tué à la bataille d'Austerlitz. Celui-ci a sa statue à Avranches.


Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »

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C'est arrivé dans le 13ème

 Les étrangleurs des Gobelins - Le Matin — 12 décembre 1894

Les étrangleurs des Gobelins.

Le Matin — 12 décembre 1894

M. Gustave Louridon, marchand de vins, rue du Banquier, 19, rentrait chez lui, la nuit dernière, à une heure du matin.

Soudain, au moment où il sonnait à sa porte, trois individus qui passaient sur le même trottoir se jettent sur lui. En un instant ils lui passent une lanière autour du coup et dépouillent de tout ce qu'il porte dans ses vêtements.

Ms étaient déjà 'loin quand des gardiens de paix survenant le trouvèrent étendu à terre et râlant.

Transporté au poste de police des Gobelins, on put lui faire recouvrer connaissance.

L'état de M, Louridon .est grave.


 A coups de baïonnette.- 19 janvier 1897 A CHANGER

A coups de baïonnette.

Le Matin - 19 janvier 1897

Le quartier de la Maison-Blanche a été, hier matin, le théâtre d'un drame sanglant. M. Joseph Brichet, garde républicain en retraite et propriétaire d'un petit; immeuble situé dans le passage des Malmaisons, a été frappé du plusieurs coups de baïonnette par un de ses locataires, un chiffonnier du nom de Guillon.

Ce Guillon était sorti récemment de la maison centrale de Poissy; il avait la prétention de transformer son logement en une sorte d'asile de nuit à l'usage de tous les vagabonds du quartier et des prisonniers libérés se trouvant sans domicile.

Naturellement, M. Brichet vit d'un très mauvais œil cette invasion 'de malfaiteurs dans un local lui appartenant, et il s'efforça de faire déguerpir et son singulier locataire et ses étranges amis.

Comme Guillon se refusait énergiquement à vider les lieux, M. Brichet trouva très pratique de faire démonter la porte et les fenêtres de son logement. Le chiffonnier résista quand même, et, hier matin, quand l'ex-garde républicain se présentait pour lui signifier de nouveau son congé, il se précipita sur lui, armé d'une vieille baïonnette et le frappa à la poitrine et aux jambes.

M. Brichet, blessé très grièvement, a été transporté à l'Hôtel-Dieu. Quant à l'auteur de cette tentative de meurtre, il été mis sur-le-champ en état d'arrestation et envoyé au Dépôt par M. Remougin, commissaire de police.


L'EXPLOSION DU 20 OCTOBRE 1915

 Interpellation Navarre

LA CATASTROPHE DE LA RUE DE TOLBIAC

Le Gaulois ― 10 décembre 1915

M. Navarre a interpellé, en fin de séance, sur les causes de l'explosion de la rue de Tolbiac et sur les mesures que le gouvernement compte prendre pour éviter le retour de pareilles catastrophes.

Le député de Paris reproche au gouvernement de n'avoir point su concilier les exigences de la défense nationale avec la sécurité publique. Le terrain où a eu lieu l'explosion est situé au centre d'une agglomération très dense, en bordure d'une des rues les plus populeuses. Quatre écoles se trouvent dans le périmètre de l'usine. Aucune autorisation n'a été demandée par l'industriel à la préfecture de police. Cette installation était seulement autorisée par la direction du génie. Les prescriptions du préfet de police n'ont pas été observées. Pourquoi les autorités civiles et militaires ne se sont-elles pas mises d'accord ? On aurait pu éviter ainsi une pareille catastrophe. Que compte faire le gouvernement ?

M. Thomas, sous-secrétaire d'État à la guerre, explique qu'au mois de mai dernier, à la veille de grands événements, le grand quartier général demandait avec insistance, de semaine en semaine, un approvisionnement de grenades.

On s'adressa à un petit mécanicien et on lui demanda de faire cette fabrication en grand. A côté de son atelier, il y avait un terrain libre qui fut utilisé, et c'est ainsi que fut créé l'établissement de la rue de Tolbiac,

La préfecture de police fut prévenue ; elle fit des enquêtes et ordonna un certain nombre de mesures qui, presque toutes, ont été prises.

De l'enquête faite par M. Thomas, il résulte qu'il n'y a eu ni négligence, ni faute. Des mesures ont été prises pour éviter le retour de si terribles catastrophes on a supprimé certains établissements à Paris et dans la banlieue et, pour les autres, toutes les prescriptions de prudence prévues par la direction des poudres ont été appliquées et le gouvernement a organisé une inspection sérieuse pour veiller à leur exécution.

Après une brève réponse de M. Navarre, qui prend acte des déclarations du gouvernement, l'incident est clos.

La Chambre décide de fixer à mardi prochain les interpellations concernant les marchés de la guerre.

Séance aujourd'hui, à trois heures.

Intérim

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© paris-treizieme.fr pour la transcription du texte