Le 29 juin 1901, la température atteignit 33° à Paris et ce jour là, vers midi, Mme Louise Lesire, âgée de cinquante- deux ans, demeurant 157, rue Jeanne-d’Arc, fut frappée d'insolation, boulevard Saint-Marcel. Elle mourut dans la pharmacie où on l’avait transportée pour lui donner des soins. (Le Figaro - 30 juin 1901)
Le bureau du Comité du 13e arrondissement du Groupement général des classes moyennes organisa une première réunion de propagande le 6 juillet 1937 au café du Clair de Lune à l'angle de la Place d'Italie et de l'avenue de Choisy.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
En rentrant chez lui, avenue de Choisy, la nuit dernière, M. Ernest Rousset,
cinquante-trois ans, employé à la boulangerie les hôpitaux, a été assailli par
trois inconnus et frappé coups de poing et d'un coup de couteau au côté droit.
A ses cris et à ceux de sa femme, qui, de la fenêtre, assistait à
l'agression, les rodeurs s'enfuirent, emportant le sac à provisions du
boulanger.
Le feu - Figaro 1898
Le feu
Le Figaro ― 6 mai 1898
Un incendie a éclaté avec une très grande violence, l'avant-dernière nuit,
vers une heure, rue Nationale, 164, dans un grand local où sont entreposés les
mobiliers des locataires expropriés de la cité Jeanne-d'Arc. Avant que les
secours aient pu être organisés d'une façon efficace, le feu se communiqua à une
fabrique de caisses, mitoyenne avec l'immeuble incendié.
Malgré les efforts des pompiers de la rue Jeanne-d'Arc, accourus au premier
signal, tout a été détruit par les flammes.
Il n'y a pas eu d'accident de personnes. Les pertes sont assez importantes.
Lu dans la presse...
La sente des Reculettes devient
La sente des Reculettes devient une rue …
Le Journal — 28 juin 1932
Parmi tant de travaux poursuivis en ce moment par l'administration de la
Ville de Paris pour l'amélioration de sa voirie, il en est de
particulièrement intéressants. Tel est le percement de la rue des Reculettes
dans le quartier Croulebarbe (13è arrondissement).
Jusqu'ici ladite rue ne méritait ce nom que dans l'amorce pavée qui
partait depuis longtemps de la rue Croulebarbe. A ce bout de rue aboutissait
à travers une sorte de maquis assez agreste une sente en zigzag, de deux
mètres de large, venue des hauteurs de la rue Abel-Hovelacque. Bénie des
amateurs de pittoresque, cette ruelle longeait sur une minuscule falaise, un
petit ravin à coins buissonniers, tout comblé de maisonnettes disparates, peu
fastueuses villas parisiennes où caquetaient les poules, et où l'on
s'éveillait au chant du coq.
Un jour, la Ville de Paris a exproprié les amateurs de verdure. Et voici
que des équipes de terrassiers ont raboté les avancées de falaise, que les
démolisseurs ont abattu à grands coups de pic les masures qui ne tenaient
guère. Les maçons avec leurs moellons et leur béton , établissent les
substructions de la voie de douze mètres qui complétera la rue des
Reculettes. Il s'y élève déjà des espèces de gratte-ciel pour familles
nombreuses.
Ces travaux attirent l'attention des constructeurs à cause des procédés
nouveaux qui y sont employés. Pour contenir la poussée des terres qui
porteront la nouvelle rue descendant d'environ quatre ou cinq mètres sur une
distance de soixante ou quatre-vingts, il fallait établir un large mur de
soutènement qui eut coûté fort cher.
Les ingénieurs ont eu l'idée heureuse de construire pour supporter cette
masse et en éluder la poussée, une série de voûte de décharge de décharge en
maçonnerie. Elles permettent de diminuer beaucoup la largeur du mur de
soutènement — réduite à soixante-quinze centimètres environ — et, par
conséquent, la dépense. Cette opération constitue une innovation très
remarquable , au dire des spécialistes.
La phrase classique : « Encore un coin pittoresque du Vieux Paris qui
disparaît ! » me chante aux oreilles tandis que je suis le fond de l'ancien
ravin sur des échafaudages aux planches plâtreuses. Dans un reste de
buisson, deux ouvriers peuvent encore déjeuner sur l'herbe, mais c'en sera
fait avant longtemps de ces plaisirs agrestes. Derrière une maison lépreuse
et enfumée, j'aperçois encore un bout de jardin. Au fond d'une impasse, une
porte, pouvant conduire au vaste jardin ombragé d'une brasserie, a, en blanc
sur noir, cette inscription mélancolique et bien à sa place : Mort.
S'agit-il du sentier des amoureux ? Non.
C'est le reste de l'écriteau qu'on avait mis là : Danger de mort,
pour empêcher les enfants d'escalader la clôture. Les arbres qui par-dessus
« balancent leurs palmes » sont, sans doute, tout ce qui reste des
dépendance du vieux moulin de Croulebarbe, lequel appartenait à un fief
remontant au quatorzième siècle, propriété de Saint-Martin-des-Champs.
Les moins de l'abbaye l'affermèrent jusqu'en 1668, époque où l'abbé de
Saint-Marcel en revendiqua la propriété. Le nom de sente des Reculettes
signifie qu'on se trouvait là dans un lieu reculé, peu central.
Comme je quitte le chantier, un habitant m'interpelle mélancoliquement :
— J'ai habité trente-six ans ici monsieur. Voici où se trouvait ma
maison. Le soir, quand les usines s'arrêtaient nous nous croyons à cent
lieues de Pris. On m'a exproprié. Avec l'argent, j'ai acheté un terrain en
bordure de la rue qui sera peut-être très commode. Mais, voyez-vous,
j'aimais mieux la ruelle, avec ses arbres, ses plantes, ses fleurs, ses
masures, ses poulaillers et ses amoureux.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 1 heure, deux agents cyclistes effectuant une ronde, découvraient sur les fortifications, à l'angle de la rue Damesme et du boulevard Kellermann, un homme inanimé.
Malgré cinq ans de vie commune, Émile Daucourt, polisseur, âgé de trente ans, et sa maîtresse, Marie Pécret, une forte femme de trente-cinq ans, ne formaient pas un couple parfait.
A la hauteur du numéro 26 du boulevard Kellermann, entre la porte de Bicêtre et la poterne des Peupliers, se trouve l'accès d'une double rampeaboutissant d'une part à la rue du Moulin-de-la-Pointe et d'autre part à la rue Damesme.
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)
Une triste nouvelle nous arrive du front. Eugène Bonneton, le peintre délicat du vieux Paris, de la Bièvre et des hivers parisiens, vient de s'éteindre dans une ambulance de l'Argonne. (1915)
Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal a été unanime à approuver le projet présenté par le préfet de la Seine relatif à l'assainissement de la cité Jeanne-d'Arc. (1934)
Hier soir, il cinq heures, au moment où les élèves d'une école enfantine passaient boulevard Kellermann, à la hauteur de la rue des Peupliers, un formidable grondement souterrain se fit tout à coup entendre. En même temps, le talus des fortifications se soulevait sous l'irrésistible poussée d'une énorme gerbe d'eau. (1912)
Les habitants de la rue des Peupliers, dans le 13e arrondissement, étaient mis en émoi, hier matin à sept heures, par une violente détonation immédiatement suivie de longs et redoutables grondements. C'était une des nombreuses conduites d'eau placées dans la chaussée du boulevard Kellermann qui venait de se rompre brusquement ! (1911)
S'il vous plait tomber sur une « trichinerie », allez au treizième arrondissement, prenez l'avenue des Gobelins et suivez la rue Croulebarbe. SI l'odeur ne vous arrête pas on route, poussez jusqu'au n°63, une maison « mangée aux vers » qui n'a pas besoin d'autre enseigne. Tout le quartier est en émoi. La rue Croulebarbe est devenue la rue Croule-Peste ! (1883)