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 31 octobre - PUB

Dimanche
31 octobre 1897

Selon le Gaulois, l'affaire Dreyfus en est au même point aujourd'hui qu'hier.

M. Scheurer-Kestner n'a communiqué à personne les pièces sur lesquelles il base sa conviction.

Au contraire, il a déclaré, en démentant l'histoire de « l'homme de paille que tout ce qu'on a pu dire à ce sujet ne se rapproche en rien de la vérité.

II avait annoncé son intention de conférer avec les ministres on ne l'a vu ni à la présidence du conseil, ni au ministère de la guerre, ni à la justice.

Tout porte à croire qu'on ne saura rien de nouveau en admettant qu'on en apprenne un jour avant que les fêtes de la Toussaint soient passées..

Nous croyons, toutefois, savoir que M. Scheurer-Kestner a vu hier le général Billot.


Le général d'Obroutcheff, chef d'état-major général de l'armée russe, venant de son château de Jaure, en Dordogne, est arrivé à Paris où il compte rester une huitaine de jours avant de retourner à Saint-Pétersbourg.

Le général d'Obroutcheff est descendu à l'hôtel de l'Amirauté.


Le drame de la rue Geoffroy St-Hilaire

Un nommé X. d'origine tunisienne, qui vend des tapis à la porte des cafés, avait amené dernièrement chez lui dans la modeste chambre qu'il occupe au cinquième étage d'une maison située rue Geoffroy St-Hilaire, une jeune fleuriste nommée Amélie T. Or, l'enfant de Tunis était d'une jalousie fauve, et il ne se passait pas de jour qu'il ne fit de scènes à sa nouvelle conquête.

Comme la jeune femme lui déclarait hier matin son intention de reprendre sa liberté, X. s'élança sur elle, et, nouvel Othello, tenta de l'étouffer sous son oreiller.

Aux cris de la victime, des voisins accoururent, mais à leur arrivée, X. se frappa en pleine poitrine d'un coup de couteau. Son état est grave, et on a dû transporter le blessé à la Pitié.


Les fleurs en celluloïd sont à signaler en ce moment ou l'on orne pieusement les tombes. Les fleurs faites avec le celluloïd se conservent mieux que celles que l'on fait en toutes autres imitations. Elles ont la légèreté, la fraicheur des fleurs en étoffe et supportent les intempéries comme celles en porcelaine ou en émail. Les couronnes et bouquets composés avec ce procédé sont beaucoup plus jolis, n'ont aucune raideur et sont en réalité beaucoup plus solides que toutes les autres. Fleurs et feuillages ont toutes les variétés de nuances.


LA DUCASBLINE

La Ducasbline, ce merveilleux extrait concentré de plantes du Brésil, continue à faire des prodiges. De toutes parts sont adressées des attestations à l'Institut médical rationnel, 13, rue Laffitte, qui l'emploie avec un réel succès.

Voici l'extrait de l'une d'elles :

« Monsieur,

Souffrant depuis trois ans d'une bronchite qui ne me laissait aucun repos. je commençais à désespérer de toute guérison en raison des médicaments sans nombre que j'avais pris sans résultat.

Enfin, il y a quelque temps, j'entendis parler avec éloge de vos gouttes de Ducasbline et j'en tentai l'essai.

Depuis lors, ma toux diminua graduellement et, aujourd'hui, les forces que j'avais perdues sont revenues. Aussi je remercie la providence qui m'a fait connaître un remède aussi souverain.

Je vous autorise, monsieur, dans l'intérêt de l'humanité, à publier cette lettre puisse-t-elle inspirer confiance aux milliers de malades qui, par la suite, trouveraient la guérison.

Recevez, monsieur, etc.

J. Lagarde. Paris.

Qu'ajouter à cette lettre si probante ? Brochure avec mode de traitement, franco 1 fr. Flacon de Ducasbline, spéciale pour chaque maladie, préparée par J, Bouillot, pharmacien, franco 3 tr. 75. Gros et détail, Franco-Brésilienne, 13, rue Laffitte. Toutes pharmacies. Institut médical rationnel, consultations de 3 à 5 h. 13, rue Laffitte, Paris.

Tous les jours, aux grands, magasins Dufayel, exposition de mobiliers complets par milliers, articles de chauffage et de ménage

Tous les vendredis, chaque semaine, sauf pendant les vacances, les ministres se réunissaient pour diner chez l’un d’entre eux conformément à l’usage lancé par le cabinet Méline.
A TRAVERS PARIS

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