Charles Le Boucq (1868-1959) fut député du 13ème arrondissement de 1906 à 1928. Spécialisé dans les questions économiques, il présida le groupe d'action économique, rapporta divers budgets, notamment ceux du ravitaillement, des essences et pétroles, de la marine marchande, ainsi que le projet de loi sur la production d'ammoniaque synthétique. Après son échec de 1928, Charles Le Boucq abandonna la carrière politique.
La place Valhubert porte le nom du général Jean-Marie Mellon Roger, plus connu sous le nom de Jean-Marie Valhubert (également orthographié Walhubert) qui fut tué à la bataille d'Austerlitz. Celui-ci a sa statue à Avranches.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Une véritable bataille s'est livrée, l'avant-dernière nuit, boulevard de
la Gare, entre ouvriers et rôdeurs qui sortaient d'un bal-musette de
l'avenue de Choisy.
Les rôdeurs mirent bientôt le couteau à la main, et le sang coulait déjà
quand les agresseurs sortant des revolvers firent usage de leurs armes.
Une femme qui passait a dix mètres de là était blessée à la cuisse par
une balle mais la police accourait et parvenait arrêter un des malfaiteurs,
nommé Jean Bouhain.
Cet individu, qui est blessé, a déclaré faire partie d'une bande dite la
« Bande des deux moulins » à laquelle étaient affiliés la plupart des
agresseurs.
L'état d'un des ouvriers nommé Émile Bonnet est désespéré. Il a été
frappé d'une balle à l'œil gauche et d'un coup de couteau au cou. Un
ébéniste, Joseph Verdoneck, a été également atteint d'un coup de couteau au
côté gauche.
Le drame de la rue Esquirol - 1904
Le drame de la rue Esquirol
Le Figaro ― 25 février 1904
Un drame de la jalousie s’est déroulé hier matin, 23, rue Esquirol. Pendant
que son mari dormait, Mme Marie Jacquet, âgée de trente-cinq ans, a tiré sur lui
six coups de revolver.
Deux balles ont atteint à la tête M. Jacquet, a été transporté dans un état
alarmant à l'hôpital de la Pitié.
Le blessé a refusé de porter plainte contre sa femme, qui a déclaré qu’elle
regrettait son acte et qu’elle avait agi. dans un accès de fureur jalouse.
Lu dans la presse...
Le Monument Rousselle
Le Monument Rousselle
Le Petit-Parisien ― 7 octobre 1901
La mémoire d'Ernest Rousselle, ancien président du conseil municipal de Paris
et du conseil général de la Seine, a été dignement célébrée hier, à l'occasion
du l'inauguration du monument érigé en son honneur devant la façade de la crèche
et du dispensaire laïque de la Maison-Blanche dont il fut le fondateur.
Ce
monument, très simple, est dû à la collaboration de MM. Béguine, sculpteur,
et architecte, il se compose d'un léger piédestal de pierre, supportant le buste
en bronze d'Ernest Rousselle dont l'image semble protéger un malheureux enfant
abandonné, couché sur le soubassement. Un massif de verdure encadre l'ensemble.
La cérémonie de la remise du monument à la ville de Paris a eu lieu à trois
heures, en présence de MM. Fort, sous-chef du cabinet de M. Baudin, représentant
le ministre des Travaux publics, Lépine, préfet de police, Autrand, secrétaire
général de la préfecture de la Seine, représentant M. de Selves; Henri Rousselle,
conseiller municipal du treizième arrondissement, et les membres de la famille
de l'ancien président plusieurs conseillers municipaux et généraux, etc.
Après que M. Eymond, président du comité d'exécution a eu effectué la remise,
plusieurs discours ont été prononcés par MM. Autrand, au nom du préfet de la
Seine ; Dausset et Adrien Veber, présidents du conseil municipal de Paris, et
du conseil général de la Seine; Bricaire, au nom du maire du treizième arrondissement,
M. Expert-Bezançon, empêché; Morin, secrétaire du conseil de l'ordre du Grand-Orient
de France; Lucipia, Picou, de la loge de l'enseignement mutuel; Landry, ancien
président du comité radical socialiste du treizième arrondissement et le docteur
Laurent, président du conseil d administration de la crèche et du dispensaire.
Tous les orateurs ont rappelé le rôle joué par Ernest Rousselle au point de
vue politique, municipal et social.
La cérémonie s'est terminée par la visite, très intéressante, des différents
aménagements de la crèche et du dispensaire.
La cité Jeanne-d'Arc, dont on connaît les titres à une triste célébrité, a été encore, hier soir, le théâtre d'un drame sanglant. Une mère de famille, une jeune femme, a été sauvagement égorgée par un alcoolique sans que les voisins, terrorisés, aient osé intervenir.
Après une nuit d'anxiété, les locataires de la cité Jeanne-d'Arc ont appris avec soulagement l'arrestation d'Henri O..., qui avait blessé sa voisine d'un coup de couteau à la gorge.
Des incidents très graves qui ont rapidement pris le caractère d'une véritable émeute, se sont produits tard dans la soirée rue Nationale, dans le XIIIè arrondissement.
La cour des Miracles était hier soir en grand émoi ; elle avait transporté cahin-caha, béquillant et gesticulant, ses pénates dans le quartier de la Gare, rue Nationale, tout là-bas, au bout de Paris, près de la barrière d'Italie. Il faut dire que le 13° arrondissement a un maire, M. Thomas, « qui fait des économies sur les fonds alloués par la Ville au service de bienfaisance, et qui, cette année, a rendu 50,000 francs à l'Assistance publique ». (1897)
Au moment où le service de statistique municipale constatait avec satisfaction une décroissance notable de la mortalité dans Paris, une épidémie éclatait dans un quartier excentrique et y jetait l'effroi. Le quartier contaminé est celui de la Maison-Blanche, situé dans le treizième arrondissement, sur les bords de la Bièvre. (1890)
Il paraît décidé qu'on conservera pieusement les ruines de la Cour des Comptes, comme souvenir de 1871. Mais il est un autre monument, également ruiné par la Commune et dont la vue séduit beaucoup moins : la façade de la manufacture des Gobelins « provisoirement » remplacée par une construction en platras et une palissade en planches. (1891)
Souvent nous avons parlé de cette gentille œuvre la Mie de Pain, qui a rendu depuis six ans de si grands services aux pauvres de la Maison-Blanche. (1897)
Sur l'emprunt de 900 millions, dont la majeure partie doit servir à exécuter dans Paris de grands travaux de voirie (ce qui n'exclut pas ceux qui ont été décidés antérieurement à l'adoption de ce vaste plan de campagne), les quatre quartiers du treizième arrondissement auront une assez forte part. (1910)
Au service hydrométrique, on escompte la cote de 5m. 20 à Paris-Austerlitz d'ici à lundi matin et on espère qu'elle ne sera pas sensiblement dépassée. (1910)
Dans la soirée d'hier, vers six heures et demie, une conduite d'eau passant à la poterne des Peupliers, près du boulevard Kellermann, dans le treizième arrondissement, s'est rompue brusquement. (1912)
Ainsi que nous le faisions pressentir, M. Rousselle, conseiller municipal du quartier de la Maison-Blanche (treizième arrondissement), président du conseil municipal de Paris, a succombé hier matin à la maladie qui, depuis un certain temps, le tenait éloigné de l'Hôtel de Ville. (1896)
Le conseil ayant décidé, en 1899, après de lentes et nombreuses études, de faire procéder à la couverture de la Bièvre « dont les émanations exercent une influence fâcheuse sur la santé des riverains... (1907)
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre. (1897)
A dater du 28 octobre 1923, la S. T. C. R. P. mettra en service une nouvelle ligne d’autobus dénommée AI bis, « Place d’Italie-Gare Saint-Lazare » (1923)