Depuis le lundi 26 août 1935, et dans un premier temps à titre d'essai, la circulation des véhicules s'effectue à sens unique, d'est en ouest, sur chacune des rampes de la voûte dite « Poterne des Peupliers ».
Alfred Léon Gérault, dit Gérault-Richard, né à Bonnétable (Sarthe) le 11 octobre 1860 et mort à Fréjus (Var) le 7 décembre 1911, journaliste et homme politique socialiste, fut élu député du XIIIème arrondissement en janvier 1895. Il fut battu aux élections de 1898, mais fut réélu deux fois (1902-1906 et 1906-1911) en Guadeloupe, dans des conditions qui ne laissent aucun doute sur leur illégalité.
Le Paris-Soir du 24 octobre 1932 rapportait que, rue de la Glacière, un magasin de jouets affichait sur sa porte cette pancarte : « Ici on remplace les mauvaises têtes » et commentait en écrivant : « Quel dommage que cette chirurgie miraculeuse ne puisse encore s'appliquer qu'aux belles poupées de porcelaine rose ! »
Il faudrait battre longtemps Paris pour y trouver quelqu\'un de comparable à M. Enfert, qui vient de faire bénir, à la Maison-Blanche, une nouvelle œuvre.
Toto, dit « la Crème des Gobelins », avait pour maitresse une
fille qu'on appelait « la Belle » sans plus, comme si, malgré son
nez camus, elle représentait l'idéal suprême de la beauté. Un jour,
à la fête des Gobelins, il vit « la Belle » payer les chevaux de
bois à « Bibi-la-Ripette ». Cela le rendit furieux, et il
administra à la fille une correction qui la mit en marmelade.
Le fait a valu, hier, « la Crème des Gobelins », de la part de
la dixième chambre correctionnelle, une condamnation à treize mois
de prison. C'est la cinquième qui le frappe.
L'Escroc des Pauvres - 1903
L'Escroc des Pauvres
Le Petit-Parisien — 28 mai 1903
M. Dion, cordonnier, âgé de soixante-cinq ans, demeurant 5, rue
des Cinq-Diamants, ne peut presque plus travailler à cause de sa
mauvaise vue aussi avait-il sollicité son inscription au bureau de
bienfaisance du treizième arrondissement.
Hier, un individu très correct, portant à la boutonnière le
ruban de la médaille militaire, se présentait chez le vieillard au
nom de la municipalité; il venait au sujet de la demande,
affirma-t-il, un supplément d'enquête étant nécessaire, et il lui
réclama certains papiers.
Pendant que M. Dion bouleversait tout chez lui pour trouver les
pièces réclamées, le faux inspecteur s'emparait des économies du
pauvre vieux, une somme de onze francs représentant le maigre gain
de sa semaine.
Ce n'est qu'après son départ que le cordonnier a constaté le vol
odieux dont il venait d'être victime. Il a été narrer sa
mésaventure à M. Pélatan, commissaire de police, qui fait
rechercher le malfaiteur. Celui-ci a déjà fait, de la même façon,
de nombreuses dupes dans le treizième arrondissement.
Faits divers
Une rue qui s'effondre - Coypel - 1895
Panique aux Gobelins
Une rue qui s'effondre
Le Petit-Parisien — 12 décembre 1895
On se souvient qu'il y a trois ans environ, au moment où une voiture
de la Compagnie des tramway-Sud venait de dépasser l'entrée de la rue de
Gentilly sur l'avenue des Gobelins, une large crevasse s'ouvrit dans la
chaussée par suite de l'effondrement d'une partie du pavé dans les catacombes
qui sillonnent en dessous des treizième et quatorzième arrondissements.
Semblable accident s'est produit hier dans la rue Coypel. Un camion venant
du boulevard de l'Hôpital descendait cette voie au grand trot, lorsqu'un
bruit semblable à une décharge d'artillerie retentit tout à coup à l'instant
où le lourd véhicule se trouvait eu face de l'immeuble portant le numéro
14. Une vaste tranchée, longue de vingt-cinq mètres sur un mètre cinquante
de large, venait de se produire, provoquée par la trépidation du camion,
laissant voir l'intérieur d'un vaste souterrain.
Les catacombes ont, en cet endroit, de nombreuses ramifications dont
une aboutit à une « descente » située à l'angle des boulevards Saint-Marcel
et de l'Hôpital, à l'extrémité du marché aux chevaux ; une partie est louée
à des marchands de vins du quartier qui s'en servent de cave.
On s'imagine facilement la panique qu'a provoquée l'éboulement de la
rue Coypel. Les pompiers de la rue Jeanne-d'Arc accourus au premier signal,
ainsi que de nombreux agents sous les ordres de M. Volet, officier de paix,
ont organisé un cordon pour empêcher l'approche de la crevasse et éviter
tout accident.
Quelques instants après, une équipe d'ouvriers commençait, sous la direction
d'un ingénieur de la ville, les premiers travaux de réparation. D'après
les personnes compétentes en la matière, il faudra combler avec des débris
de démolition toute la partie creuse de la rue, pour éviter le retour d'un
nouvel affaissement.
Il est vraiment miraculeux qu'aucun accident de personne ne soit à déplorer
et que camion et conducteur n'aient pas été ensevelis sous les décombres.
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de loyauté parfaite Ont, par leur jugement, prouvé que le Congo
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Un arrêté du préfet de la Seine vient d'ouvrir une enquête à la mairie du douzième arrondissement pour le percement d'un nouveau tracé qui, sous le nom de boulevard Saint-Marcel, doit relier le boulevard Montparnasse au boulevard de l'Hôpital (1857)
L'administration vient de faire déposer à la mairie du 13e arrondissement le plan parcellaire des propriétés dont la cession est nécessaire en tout ou en partie pour exécuter l'élargissement de la rue Mouffetard et la transformation d ela place d'Italie. ()
Cette voie s'ouvrira en face la place de la Collégiale et viendra déboucher sur le boulevard extérieuraprès avoir coupé le faubourg Saint-Jacques. (1858)
Nous n'avons point à faire ici la description de la cité Jeanne-d'Arc. On a dépeint à plusieurs reprises, dans ce journal, cette cour des Miracles moderne, avec ses masures sordides ses cloaques infects et sa population de miséreux, de toute sorte.
Les locataires et le concierge d'une maison située, 12, rue Buot (treizième arrondissement) étaient réveillés, l'avant-dernière nuit, par le bruit d'une querelle violente qui s'était élevée entre deux locataires
On a eu beau abattre des maisons, renverser des quartiers, percer des boulevards, faire apparaître le soleil et la lumière dans des parties de Paris que jamais ils n'avaient visitées, on n'a pu détruire absolument le dernier asile vers lequel se réfugie, le soir venu, une population douteuse.
Rue du Moulin-des-Prés, non loin de la Bièvre, à l'angle du chemin qui conduit à la Glacière, habitait depuis longtemps un ménage qui était devenu la terreur des environs.
Une dame Jacquinot, demeurant rue de Pantin à Aubervilliers, était venue hier soir, vers cinq heures et demie, voir sa mère, la dame Roux, qui habite rue Vandrezanne, 33.